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DOUGLAS AVERY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 25 février 2023
 

Take my rider
(Greenwave Music – Blind Raccoon – 2022)
Durée 63’04 – 14 Titres

https://douglasaverymusic.com 

Ce natif de Los Angeles a eu la chance d’aller au bout de ses rêves les plus fous en commençant à chanter avec la chorale de son école à l’âge de cinq ans avant d’apprendre à jouer de la trompette, puis de la flûte et enfin de l’harmonica. Féru de concerts, Douglas Avery se prendra de passion pour les scènes jazz, blues et rock, assistant aux prestations des Miles Davis, Johnny Otis, B.B. King ou encore des Doors en même temps qu’il participera à un premier groupe en compagnie de ses camarades de lycée. Mais non content d’être attiré par la musique, ce personnage atypique est également un surfeur reconnu qui fera le tour du monde pour cette autre passion, profitant de ses voyages pour rencontrer ses idoles et pour les photographier puisqu’il est dans ce domaine également un expert. Croisant régulièrement le fer avec Robbie Krieger, guitariste emblématique des Doors, Douglas Avery qui a pris des cours d’harmonica avec des pointure comme R.J Mischo et Dennis Gruenling et qui s’est lié d’amitié avec Kim Wilson, James Harman ou encore Rod Piazza nous dévoile cette fois un premier album personnel auquel il a commencé à penser en 2019, un ouvrage où il présente onze pièces originales et trois reprises et sur lequel il est accompagné Franck Goldwasser aux guitares, Carl Sonny Leyland au piano, Ralph Carter à la basse, Johnny Morgan à la batterie, Aaron Liddard au saxophone, Jerome Harper au trombone et Simon Finch à la trompette. Revisitant à l’occasion Billy Boy Arnold, Little Walter ou encore John Mayall, le chanteur et harmoniciste n’en oublie pas pour autant de mettre ses talents de songwriter en valeur en proposant des titres qui font mouche à chaque fois, des « Take My Rider », « Jelly, Jelly », « Blind Owl Boogie », « Good To Me » ou « Riding With The Devil » qui ne dépareillent pas au beau milieu de classiques comme « Bad Luck Blues », « Just Keep Lovin’ Her » et autres « Sonny Boy, Blow! ». En apportant sa propre vision des choses à un blues qu’il arrange à sa manière en lui donnant des accents légèrement teintés de rock, de hip hop ou de swing, Douglas Avery assume ses choix et séduit son monde avec un album où il trouve un équilibre judicieux entre la virtuosité et le feeling. Dans les bacs depuis le début de l’hiver !