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JEWEL BROWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 février 2023
 

Thanks for good ole’ music and memories
(Nic Allen Music Federation – Blind Raccoon – 2022)
Durée 37’38 – 10 Titres

https://www.officialjewelbrown.com  
https://www.facebook.com/jewelbrownfemalejazzandblues/ 

Agée aujourd’hui de 85 ans, Jewel Brown est une chanteuse de jazz et de blues qui a commencé comme beaucoup par œuvrer dans la chorale de son église mais qui a également donné son premier show professionnel alors qu’elle n’avait que douze ans et qui a commencé à enregistrer dès son adolescence. Se produisant entre autres aux côté de Clyde Otis et de Louis Armstrong, puis en solo quand la santé de ce dernier a commencé à se dégrader, la diva finira par s’éloigner des feux de la rampe au début des seventies pour s’occuper de ses parents tout en devenant agent d’assurances. Retraitée des assurances en 2000, près de trois décennies après l’arrêt de ses activités artistiques, Jewel Brown continuera à recevoir des honneurs de la part de l’industrie musicale et finira par reprendre du service en 2022 avec pour la toute première fois un album personnel sur lequel elle a rassemblé une dizaine de morceaux, dont sept compositions, un ouvrage réalisé en collaboration avec Nic Allen, bien connu pour avoir été le directeur musical de Joe Sample. La voix solide et le ton déterminé, Jewel Brown se lance directement dans le grand bain en reprenant en compagnie de RADS Krusaders & Live! In The Clutch le très énergique « Jerry (This Timber Got To Roll) » d’Harry Belafonte avant de partir dans des créations plus intimistes astucieusement portées par des harmonies vocales de toute beauté comme « Pain And Glory », « Why Did You Do That », « Nitches And Glitches » ou encore « I Love Sunshine, Even More Rainy Nights » et « On The Road ». On appréciera encore les relectures de « Which Way Is Up » de Norman Whitfield popularisée par le groupe féminin de rhythm’n’blues Stargard et le très jazzy « Song Of The Dreamer » d’Eddie Curtis enregistrée pour la première fois en 1955 par Billy Brooks et le Red Saunders Band, des morceaux qui finissent de faire entrer « Thanks For Good Ole’ Music And Memories » dans la catégorie des très bons albums de jazz parsemés de touches de blues. Soutenue par des musiciens de talent, Jewel Brown s’offre un retour aux affaires de toute beauté et laisse une question en suspens : comment a-t-on fait pour se passer d’un tel talent pendant tant d’années ?