mercredi, 15 février 2023
NORTHERN LIGHTS
https://allmylinks.com/northernlightsfr
https://www.facebook.com/northernlightsfr
Rencontre avec un groupe qui commence à faire parler de lui dans le milieu du metal français, Northern Lights. Ils nous présentent leur second opus, « Oracle ». Un 5 titres puissant, rageux et ... mélancolique qui nous entraîne dans l'univers de la cartomancie. Un album et un groupe à découvrir très vite.
Salut. Peut-on faire un petit rappel de qui est Northern Lights ? Votre origine, le nom du groupe, etc.
Northern Lights est un groupe de modern metal qui a sorti son premier album en janvier 2020. Le nom du groupe vient des aurores boréales, c’est quelque chose qui nous a pas mal inspiré à la création du groupe.
Comment pouvez-vous vous définir musicalement ?
Notre musique s’inspire du metalcore des années 2000/2010 en reprenant les codes plus modernes et ajoutant quelques épices avec des orchestrations.
On va parler « Oracle », votre nouvel album. Déjà pourquoi seulement un 5 titres ?
On est en 2023 et la musique se consomme totalement différemment. On a sorti un premier album qui a subi l’arrêt total du monde avec la pandémie. On a composé une quinzaine de morceaux, tous très intenses, et on s’est dit qu’un album de dix morceaux ultra-intenses allait peut-être être totalement indigeste, donc on s’est concentré sur cinq morceaux très forts, qui représentent bien qui nous sommes. On pense que c’est une bonne manière de dire "Bonjour, on est Northern Lights, et on sonne comme ça".
Où nous entraînez-vous avec ce nouvel opus ?
Dans les arcanes de la cartomancie ! (Rires) On n'a pas de destination propre mais en tout cas on espère que c’est le début d’un long voyage tous ensemble.
Musicalement on peut dire que vous soufflez le chaud et le mélancolique ! C’est à la fois puissant, agressif et envoûtant et mélodique, c’est une nouvelle orientation pour le groupe ?
Ouais clairement. On essaie de faire un truc vachement à l’os. Tu vois j’étais vachement dans le délire emo il y a quinze ans. La mèche, les mitaines et tout l’attirail. Ça laisse des traces musicales. J’écoute encore beaucoup de trucs genre Thrice, My Chemical Romance et je fais vachement attention à l’émotion que j’envoie quand je fais un morceau. Du coup je pense qu’on est sensible à ça !
Quels thèmes développez-vous dans cet album ?
Le dépassement de soi, la volonté d’aller au-delà des limites que l’on essaie de s’imposer, le fatalisme, les combats intérieurs. Toutes ces choses que les personnes vivent au quotidien.
Vous êtes dans la continuité de vos productions précédentes ou bien c’est une évolution ?
C’est clairement une évolution. On avait fait le premier album nous-même, avec les moyens du bord, alors qu’on n’est pas des techniciens. Aujourd’hui on a un producteur qui nous fait aussi le mixage et qui nous accompagne sur certains points de direction artistique, on a fait faire le mastering par un Américain qui s’appelle Kris Crummet qui s’occupe de grosses pointures comme Cane Hill, Dance Gavin Dance ou Crown the Empire. Pareil pour les clips, on bosse avec un mec qui s’appelle Kevin Merriaux, c’est clairement à mes yeux un des meilleurs vidéastes français dans notre style avec Danny Louzon !
Comment avez-vous travaillé pour cet album, en fait comment se déroule le processus de création dans le groupe ? Qui fait quoi ?
On a tout composé de chez nous durant les différents confinements, c’est comme ça que l’on travaille au quotidien, les confinements en moins ! Généralement Alexis compose une chanson avec une batterie programmée, Jeffrey va la décomposer pour ensuite faire quelque chose à sa sauce dessus. Jo et William viennent ajouter leur patte et moi j’arrive à la fin pour écrire les textes et composer les lignes de chants. Alexis et Jeffrey viennent ensuite apporter les mélodies sur les refrains.
Est-ce que la pandémie vous a permis d'aller vers une nouvelle direction musicale ou plutôt une évolution, sans pour autant sortir de vos fondamentaux ?
Comme je te disais avant, ça nous a permis de nous recentrer sur nous-mêmes et de ne pas avoir de distractions autour. On a vraiment fait évoluer notre musique. Quand on a fait « The Moon », j’ai mon copain Vincent de Ruin Of Romantics qui m’a dit "ça fait plaisir de voir que vous prenez le contrôle de votre musique". Je pense qu’il avait parfaitement résumé la situation.
Cet album a-t-il été pensé et composé pour la scène ?
On est un groupe qui aime la scène, après dire qu’on anticipe la scène quand on compose, je pense que ça se fait naturellement.
Un petit mot sur cette pochette d'album très mystique ?
Elle est belle hein ? C’est Aude Brisson qui l’a réalisée. On voulait garder l’aspect tarot pour les visuels et aujourd’hui c’était important pour nous de travailler avec un être humain plutôt qu’une IA !
Dernières questions rituelles chez nous : pouvez-vous définir le groupe en deux ou trois mots ?
Intensité, Emotion et Fromage ! On adore les raclettes ! (Rires)
Et pour terminer, quel est le dernier morceau ou le dernier album que vous avez écouté ?
Pour ma part c’était le dernier single de Rise Of The Northstar, « One Love » !
Merci pour cette interview.
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Yann Charles
|
