samedi, 11 février 2023
Ode à celles
(PH Production – Vicious Circle – 2022)
Durée 32’17 – 10 Titres
https://www.facebook.com/JPMaeso/
Impossible de ne pas avoir entendu parler de Jean-Paul Maéso pour qui est passé par la Ville Rose où il a animé les Mercredis de l’Impro pendant une dizaine d’année et donné plus de trois milliers de concerts, spectacles et autres prestations en tous genres … Avide de musique, boulimique de travail, cet incontournable de la scène toulousaine n’en finit plus désormais d’abreuver les bacs de ses albums, délivrant en ce début d’année son cinquième ouvrage enregistré en plus ou moins quatre ans, effort dans lequel il met encore et toujours toute la musique qui le fait vibrer, de la pop et de la chanson bien entendu, et puis une pointe de rock forcément, pour finir de rendre le tout aussi touchant et attachant que l’est son créateur. Tenant à peu près tous les instruments, Maéso nous présente cette fois « Ode à celles », un ouvrage dans lequel il partage son engagement en rendant hommage aux femmes qui se battent pour leurs droits, en évoquant l’immigration dont il est avec fierté l’un des fruits mais aussi en abordant l’exil des réfugiés, en s’indignant de la misère des gens et en s’émerveillant d’un guitariste de rue croisé presque par hasard un dimanche à Marseille. Le ton utilisé par Maéso est tantôt bluesy ou jazzy, tantôt rock et chanson, parfois pimenté d’influences méditerranéennes, mais plus que les couleurs qu’il utilise pour créer ses morceaux, c’est l’âme de ces derniers qui vient toucher l’auditeur droit au cœur avec des mots justes, toujours chantés sans la moindre prétention mais avec beaucoup de sincérité et de sensibilité. On croise avec un plaisir sans cesse renouvelé « Les exilés », « Kimberley Eyes » , « Clocharde vagabonde », « Terre natale » ou « Le guitariste » et « Les regards brisés », des titres qui nous entrainent parfois vers un peu de mélancolie mais aussi régulièrement vers une part de rêve … Tant et si bien que l’on finit pas se convaincre que si Maéso n’existait pas, il faudrait véritablement l’inventer ! Dans les bacs depuis mi-janvier …
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