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DYER DAVIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 janvier 2023
 

Dog bites back
(Wildroots Records – Frank Roszak Promotions – 2023)
Durée 56’44 – 13 Titres

http://dyerdavismusic.com 

Ce jeune chanteur et guitariste n’a que vingt-deux ans mais il a déjà passé les huit dernières années à jouer du rock pour finalement quitter le groupe avec lequel il évoluait, Rubber Soul Child, et se lancer dans une carrière solo qui se voit aujourd’hui marquée par la sortie de son premier album. Il faut dire que Dyer Davis a été bien aiguillé dès son plus jeune âge par un père, lui aussi musicien, qui lui a inculqué le goût des sonorités des années 60 et 70 en lui faisant découvrir, entre autres, les premiers enregistrements de Jeff Beck. Différent des autres musiciens de blues rock dans le sens où il possède une voix chaude et naturellement faite pour la soul, Dyer Davis, que l’on avait déjà remarqué sur le volume 2 des « WildRoots Sessions » où il livrait une superbe version de « The Bad Seed », n’aura pas eu trop de mal à convaincre des musiciens comme le pianiste Victor Wainwright, le bassiste Stephen Dees, le batteur Billy Dean, la saxophoniste Patricia Ann Dees et le guitariste Billy Chapin à venir compléter le trio qu’il forme habituellement avec Jacob Barone à la basse et David Weatherspoon à la batterie pour mettre en boite cette volée de treize titres sur laquelle on note également la présence de guests comme Stan Lynch à la batterie, Doug Woolverton à la trompette et Mark Earley au sax baryton. Parti bille en tête sur une relecture du « Let Me Love You » coécrit par Jeff Beck et Rod Stewart, « Dog Bites Back » s’efforce ensuite de mettre à l’honneur les divers intervenants que l’on peut croiser sur cet effort coproduit par Stephen Dees et Billy Chapin dont on retrouve la signature sur les deux tiers des morceaux, et c’est en traversant des passages bien tendus mais aussi des craqueries de blues lents que l’on chemine le long d’un album qui se veut à la fois riche et varié. Comment ne pas répondre présent à l’invitation lancée par des compositions comme « Walk Away My Blues », « Train Wreck », « Long Way To Go », « Wind Is Gonna Change » ou encore « Angels Get The Blues » et « Don’t Tell My Mother » tant le jeu est sincère, totalement débridé et surtout plain de subtilité ? Voilà un des très bons albums qui marqueront forcément ce début d’année, et quand on sait que Dyer Davis n’a pas encore atteint son premier quart de siècle, on imagine déjà que le meilleur reste à venir !