jeudi, 01 décembre 2022
Let it bleed revisited : an ovation from Nashville
(Qualified Records – Blind Raccoon – 2022)
Durée 48’45 – 10 Titres
https://www.qualifiedrecords.com
C’est une idée originale qu’a eu le label Qualified Records de rendre hommage aux Rolling Stones en demandant à ses artistes de réenregistrer le huitième album du groupe sorti en 1969, « Let It Bleed », le dernier publié par Decca sur lequel figure encore Brian Jones, tragiquement disparu en juin de la même année avant la fin des sessions d’enregistrement. Pour mener à bien cette tâche délicate dans des conditions optimales, des musiciens comme Kevin McKendree aux guitares et aux claviers, Rob McNelley aux guitares, John Heithaus à la basse et Yates McKendree à la batterie se sont réunis au Rock House Studio de Franklin, Tennessee, et ont invité des pointures comme James Pennebaker à la mandoline, Jimmy Hall et Stephen Hanner aux harmonicas, Andrew Carney au cor et Luke Bulla au violon pour finalement confier les parties vocales de Mick Jagger à des artistes triés sur le volet. Revisitant des titres comme « Gimme Shelter » ou encore « You Can’t Always Get What You Want » inscrits l’un et l’autre au rang des meilleurs morceaux de tous les temps mais aussi des classiques comme « Love In Vain », « Midnight Rambler » ou encore « Wild Horses », on retrouve de superbes voix comme Bekka Bramlett, Emil Justian, Le Roy Parnell, Seth James, Emil Justian, Greg Mayo, Rick Huckaby, Nalani Rothrock, Mike Farris, Wendy Moten & Sarachel ou encore Lilly Hiatt et Luke Bulla qui s’efforcent d’entrer au plus juste dans le rôle du chanteur emblématique du plus célèbre groupe du monde. Cela donne à l’arrivée un ouvrage à la fois singulier et très réussi avec comme il se doit un lot de titres impérissables dont certains sont proposés dans des versions très fidèles et d’autres avec des approches un peu plus personnelles. Les fans des Rolling Stones apprécieront forcément ce clin d’œil rendu par ces pointures de Nashville au groupe bien entendu, mais aussi et surtout à un album dont la coloration dominante était très blues ! Dans les bacs depuis l’été …
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