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MISS BEE & THE BULLFROGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 09 novembre 2022
 

Summer soulstice
(Autoproduction – 2022)
Durée 40’04 – 9 Titres 

https://www.kbkc-artistes.com/miss-bee-the-bullfrogs 
 
Arrivée sous le feu des projecteurs avec son premier EP sorti en 2019, cette formation paloise a suivi son bonhomme de chemin en se faisant remarquer la même année lors du Tremplin des RDV de l’Erdre où elle a remporté une belle moisson de prix mais aussi en s’offrant des premières parties d’artistes prestigieux comme Curtis Salgado, Malted Milk, Kirk Fletcher ou encore Nico Wayne Toussaint. Trois années de travail assidu et une pandémie plus tard, Miss Bee & The Bullfrogs reviennent plus déterminés que jamais avec en poche un ticket d’entrée pour l’European Blues Challenge en Pologne en juin prochain mais aussi et surtout avec un premier album pour lequel le groupe a mis les petits plats dans les grands. Emmené par Maëlys Baey au chant et aux saxophones et Jean Guichemerre aux guitares et aux chœurs, le quartet pose ses morceaux sur une rythmique solide assurée par Eric Gayon à la basse et Chacha Angela à la batterie et invite quelques amis comme Sax Gordon, Antoine Perrut et Sébastien Arruti aux saxophones, Marie Bedat à la trompette, Julien Stantau aux ivoires et enfin Olivier Pocheville et Cécile Combre aux voix, marquant un véritable tournant musical qui l’emmène directement vers la soul et le funk, sans toutefois renoncer à cette touche de blues qui lui colle définitivement à la peau. Musicalement très abouti, ce « Summer Soulstice » parvient à trouver un parfait équilibre entre les côtés soulful, groovy et délicieusement épicés d’une musique qui sait tirer profit d’une voix totalement envoutante mais aussi d’une guitare pleine d’imagination et de subtilité, le tout forcément magnifié par des compositions de très belle facture et des arrangements qui ne le sont pas moins. On succombe instantanément aux dialogues entre les saxophones mais aussi à l’occasion aux parties de B3 ou de Fender Rhodes, aux percussions ou plus simplement aux harmonies vocales, le mélange de toutes ces belles influences nous entrainant vers des titres comme « Use What U Got », « The Disaster Must End », « I Got What It Takes » ou « Time To Say Goodbye » mais aussi vers « Focus On What Worth It », morceau sur lequel les sax ténors de Maëlys et Sax Gordon se rejoignent, celui du maître tirant encore un peu plus vers le haut celui de l’élève assidue et talentueuse qui a su évoluer et grandir à chacune de leurs différentes rencontres. On ajoutera enfin un superbe artwork qui s’inscrit dans la droite lignée de l’album et on ne pourra qu’applaudir des deux mains l’album d’un groupe qui a définitivement posé un pied dans la cour des grands ! L’histoire n’a plus qu’à s’écrire sur leur passage …