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HEADKEYZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 novembre 2022
 

The cage & the crown : chapter 1
(NB Records - Modulor – 2022)  
Durée 33’04 – 8 Titres

https://www.facebook.com/Headkeyz

Après un premier album solo paru en 2017 sous son propre pseudonyme, Adrien Girard aka ADG aurait dû utiliser ces nouvelles compositions pour donner un successeur à « Schizophrenic Conversations », mais c’était sans compter sur la pandémie et les confinements qui ont poussé le chanteur à s’affranchir d’une image un peu lisse pour se lancer dans un nouveau projet, Headkeyz, avec lequel il évolue désormais dans un registre installé entre post grunge et rock alternatif. Accompagné de Timothée Bertram aka Hazy Gaze et Baptiste Willaume aux guitares, Benjamin Michel à la basse et enfin Clément Pernet et Sylvain Molina à la batterie, le premier évoluant sur l’album tandis que le second assure la partie live, ADG opère donc un retour vers ses racines en adoptant un son très empreint des nineties dans lequel il impose une grosse dose de grain mais aussi de rugosité, le but avoué étant de botter le cul à un public amateur d’un rock qui va grosso modo des années 70 aux années 90. Premier volet d’un diptyque à la fois engagé et enragé évoquant une période précédant le chaos, « The Cage & The Crown : Chapter 1 » joue autant sur les harmonies que sur les dissonances et nous propose une musique qui monte petit à petit en intensité tout en se dirigeant vers une sorte d’apocalypse dont l’Homme est bien entendu le seul responsable et sur laquelle il ne dispose plus d’aucun pouvoir pour revenir en arrière. C’est en quelque sorte notre histoire que Headkeyz s’en vient nous raconter au travers de titres comme « Killing God », « Seven », « Passenger », « Ctrl+Z » et bien entendu « Big Bad World », des morceaux forts que le quintet nous sert avec un mélange de compassion et de fermeté et avec moultes guitares, bien décidé à essayer d’ouvrir les yeux à ceux qui voudront bien l’entendre et à essayer de les inciter à se bouger, non pas pour inverser le sens des choses, mais au moins pour essayer de le ralentir autant que faire se peut. La démarche est louable donc, quand bien même la tâche est ardue, et c’est conscient que c’est à force de petites initiatives individuelles que les choses évolueront peut-être qu’ADG s’est lancé dans ce projet osé et ambitieux. On notera enfin que les Montpelliérains dévoileront le single « Killing God » et son clip dès le 18 novembre, c’est-à-dire une semaine exactement avant la sortie de l’album. Qu’on se le dise !