Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 04 novembre 2022
Planterose
(Autoproduction
– 2022)
Durée
30’03 – 8 Titres
https://www.facebook.com/planterose.music
Ils ont tous une certaine expérience dans la musique mais
c’est la première fois que ces quatre musiciens
débarqués de Normandie évoluent
ensemble au sein de Planterose, jeune formation rouennaise adepte de la
pop culture et d’une forme
d’élégance dans le verbe comme dans les
sonorités. Florence Biville-Ridel au chant et aux claviers,
Thierry Douyère aux guitares et aux claviers, Nicolas Ridel
à la basse et aux claviers et Eric Labouille à la
batterie et aux percussions ont ainsi fait le choix de la langue
française mais aussi d’une pop lunaire pour nous
présenter une première œuvre
éponyme d’une petite trentaine de minutes,
création dans laquelle on sent poindre des influences
multiples qui ne sont pas sans rappeler en vrac Robert Palmer, Serge
Gainsbourg, Françoise Hardy ou encore Moon Martin, la liste
étant loin d’être exhaustive.
Mélangeant avec ingéniosité la
poésie classieuse et la mélancolie et ajoutant de
temps à autres une pincée de malice pour faire
bonne mesure, Planterose mise énormément sur
l’association de ses claviers et d’un chant qui
sait être faussement ingénu, le mélange
de ces deux composantes majeures produisant un lot assez
homogène de compositions qui parvient à attirer
l’oreille durablement, des chansons comme « Je suis
un mur », « Les bords de Seine »,
« La vie c’est chic », « La
bande est décimée » ou encore
« Rouge-gorge ». On saupoudre toutes ces bonnes
choses de guitares, on laisse à l’occasion le
creuset monter un peu en température et on finit par se
retrouver avec un premier ouvrage plein de maturité, une
rondelle enregistrée un peu comme à la maison, au
Studio Tarantula, et produite avec le plus grand soin. Les nostalgique
d’une pop élégante à la
française se rueront dessus dès le 4 novembre !
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