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CANNIBAL PENGUIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 octobre 2022
 

Cannibal Penguin ne sait pas
(Juste Une Trace – 2022)  
Durée 42’14 – 16 Titres

https://www.cannibalpenguin.com

Formé en 2010 par le chanteur et guitariste Yann Kerninon, Cannibal Penguin est un trio autoproclamé de fuck metal et de punk rock comique et sarcastique qui a connu quelques changements de line up avant de parvenir à se stabiliser en 2016 autour d’Enzo Murelli à la basse et au chant et Maxime Mousserin à la batterie et au chant. Remarqué avec ses deux premiers efforts, le groupe est de retour cet automne avec « Cannibal Penguin ne sait pas », une nouvelle livraison qui se veut à la fois large et diverse mais aussi très cohérente dans sa globalité. Abordant des thèmes comme l’inconnu et l’incertitude et ponctuant le tout de gros délires dans lesquels il est question de tout et de n’importe quoi sur fond de cris d’animaux ou encore d’onomatopées, en Français, en Anglais ou encore en yaourt, Cannibal Penguin nous la joue grand seigneur et s’installe dans le sillage de formations comme Les Wampas, Gogol Premier, Marcel et son Orchestre, Ultra Vomit et autres Mononc’ Serge pour nous servir à sa manière et dans une alternance d’harmonies et de dissonances des titres en béton armé comme « Tout existe », « Rappy la poule », « Gentleman Fucker », « SOS pièces jointes oubliées », « Le réchauffement climatique ouais ouais ! » et autres « Fuck les trucs et les machins ». On remarquera la présence épisodique de guests qui interviennent sur de brefs interludes à la fois drôles et bienvenus et même celle d’une chorale et on soulignera forcément la reprise aussi improbable que réussie de « Quand tu m’aimes », le tube d’Herbert Léonard qui avait émoustillé l’hexagone en 1987, de quoi apporter une légère touche glamour à un album disponible depuis le 30 septembre qui, c’est certain, parviendra à se frayer un chemin auprès d’un public demandeur de ce genre d’ouvrages qui mélangent un trait de folie et beaucoup d’énergie. Rien que le fait d’imaginer ce que ça donnera en live finira de convertir les plus dubitatifs à la cause d’un groupe qui ne se prend pas au sérieux mais qui fait pas semblant quand il joue ! Pingouin qui s’en dédit …