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HUMUS MACHINE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 16 octobre 2022
 

Esperança
(La Compagnie du Chien Rouge – InOuïe Distribution – 2022)  
Durée 39’34 – 10 Titres

http://www.humusmachine.com

Co-fondateur des groupes Almacita et Mena Bruch, Guilhem Supras s’est fendu en 2019 d’un premier album solo, « Humus Machine », dans lequel il mélange allègrement le reggae, la chanson et le rock, chantant aussi bien en Français qu’en Occitan et parsemant ses textes de quelques mots d’Anglais ou encore d’Espagnol … Sans pour autant mettre un terme à ses autres projets artistiques, le chanteur, guitariste et accordéoniste s’en ira porter cette nouvelle création en live, se fendant au passage lors des concerts d’une reprise de Bob Marley en Occitan, de quoi se façonner un public sur mesure qui en demandera plus et plus encore. Devenu un véritable groupe, Humus Machine revient donc cet automne avec Guy Bervin à la basse, Pascal Saulière à la trompette, Cécile Douchet au saxophone, Thibaut Marsan aux claviers et Benoit Saulière à la batterie pour nous dévoiler une suite qui respecte la recette d’origine et qui continue à dresser un état des lieux de notre société et de ceux qui la composent, sorte de constat dans lequel il est question de voyage, d’exil, de nature et d’écologie, de l’abus des nouvelles technologies ou encore de l’accueil des réfugiés, autant de sujets chers à un artiste poète engagé qui prêche autant l’amour que la liberté. Mettant la terre au centre de ses compositions, Humus Machine n’en oublie pas pour autant de dénoncer ce qui l’agace et de rendre hommage aux gens de valeur comme par exemple Marielle Franco, militante brésilienne à laquelle les derniers vers de « Liure » sont dédiés. Le reste de l’album est tiré du même tonneau et mélange avec beaucoup d’ingéniosité le vitriol et le miel pour donner naissance à des titres comme « Benleu », « Mobylette », « Balha Me », « Pas de hasard » ou encore « Ô malheur des riches », des morceaux qui nous entrainent vers un rock alternatif de qualité qui rappelle de temps à autres La Mano, Sinsémilia ou même Les Têtes Raides … Vous y ajoutez un trait de Moustaki, de Ferré ou de Brassens et vous obtenez « Esperança », le nouvel album d’Humus Machine à se procurer dès le 15 octobre !