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FAB ZOREIL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 octobre 2022
 

Blues sur Paname
(Autoproduction – 2022)  
Durée 52’31 – 11 Titres

https://www.facebook.com/zoreildehors

C’est sa guitare qui aura fait voyager Fab Zoreil, artiste originaire de Lyon qui viendra poser ses valises à Paris avant de s’envoler pour la Réunion où il passera sept années à jouer du rock dans tous les bars de l’île avec son groupe Bab’s Child. De retour dans la capitale en 2002, le guitariste ira jouer dans le métro puis fondera un nouveau groupe, le trio Zoreilles Dehors, en compagnie du bassiste Maxime Bedot et du batteur Olivier Hurtu avec qui il enregistrera un album en 2012. Encore quelques projets comme « Les Z’Apaches », un spectacle de contes afro américains transposés dans le Paris de la Belle Epoque, et Fab Zoreil repartira jouer en solo ou en duo avec son complice Olivier Hurtu, enregistrant finalement en janvier 2021 cet album, « Blues sur Paname », dans lequel les deux musiciens conjuguent le rock et la chanson sur fond de blues, le tout avec un accent tout particulier mis sur les saturations et avec une voix rocailleuse à souhait qui laisse remonter quelques relents punks à la surface. Mise en boite au Black Box Studio par Peter Deimel, la galette nous offre une poésie amère et libertaire, un peu subversive parfois, toujours sombre, des textes qui frappent à la porte de la conscience de l’être et qui lui racontent des histoires d’alcool et de came, de misère, de rue aussi, laissant entrevoir le côté le plus obscur de l’existence au travers de morceaux comme « Paris a repris », « Vieux chicots », « Les gars du métro », « Al Cool », « Rollerpen » ou encore « Ma chanson ». Son rock aux relents bluesy, Fab Zoreil le joue à l’ancienne, à la roots, mettant dedans une bonne part de son vécu et de ses sentiments les plus vrais et apportant vers le public des phrases qui parlent sans langue de bois et avec des mots que tout le monde peut comprendre. Un côté Gainsbourg dans le langage, quelques relents de Parabellum dans le ton … Tout est dit dans l’ouvrage, il ne reste plus qu’aux bonnes volontés à bien vouloir l’entendre !