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Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 octobre 2022
 

Empreintes
(Autoproduction – 2022)  
Durée 45’29 – 16 Titres

https://www.guilam.com

Il poursuit allègrement son chemin sur les routes de la chanson française avec toujours cette incompréhensible absence de reconnaissance de la part des professionnels qui restent non seulement insensibles à sa musique, pourtant très aboutie, mais aussi au concert d’éloges que la presse indépendante lui réserve à chacune de ses sorties … Lui, c’est Guilam, artiste complet qui donne autant de la voix que du piano ou encore de la guitare, de la mandoline et du banjo, et qui se laisse rejoindre par des cordes, qu’elles viennent d’un violoncelle ou encore d’une contrebasse. Séduisant sur album, l’artiste ne l’est pas moins à la scène où il invite son public à découvrir de la chanson sans texte, tout simplement parce que l’expression chanson à texte à tendance à effrayer les gens. Présenté comme un poète des temps modernes, comme le trésor le mieux caché de la chanson française, Guilam revient cette année avec un nouvel album, « Empreintes », un ouvrage enregistré durant l’hiver qui se veut simple et accessible avec ses histoires pleines de choses vraies, pleines de choses sincères, des histoires qui interpellent forcément l’auditeur. La voix faussement simple, le jeu toujours très inspiré et les arrangements pointilleux au possible forcent instantanément le respect et c’est en se pliant à une règle non écrite que l’on accompagne l’artiste dans un mouvement qui nous rappelle des souvenirs, inspirés des siens bien entendu, mais aussi les nôtres que Guilam réveille insidieusement à la force de ses mots justes et de ses notes élégantes, de ses chansons qui sonnent de manière authentique … « Un jour je reviendrai », « J’aime quand tu te souviens de moi », « J’ai des visages », « L’enveloppe » ou « Ça tient à quoi ? » se révèlent très vite être des catalyseurs capables de faire converger les esprits des uns et des autres vers un ouvrage qui ne manque pas de bons sentiments et de bonnes vibrations à partager et c’est en se régalant d’une « Dune », de « Lune Enfance » ou encore des « Bancs de l’école » que l’on succombe une fois encore à un artiste tellement confidentiel qu’il en deviendrait presque encore plus populaire. Après tout, pourquoi chercher la gloire et les feux des projecteurs quand on est capable avec quelques instruments et beaucoup de générosité d’offrir tant de belles choses à un public qui, lui, sait véritablement en profiter !