Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 23 août 2022
Doin’ what I’m supposed to do
(Delmark – 2022)
Durée 52’16 – 12 Titres
https://www.facebook.com/DemetriaTaylorBlues
https://delmark.com
Native de Chicago, Demetria Taylor n’est autre que la fille du grand
Eddie Taylor et de Vera Taylor, elle aussi chanteuse de blues, et
c’est véritablement dans son élément naturel qu’elle se trouve quand
il est question de faire briller les douze mesures dans le style de
sa ville natale, mais pas seulement puisque le diva récemment
récompensée par le « Koko Taylor Queen Of The Blues Award » de la
Jus’ Blues Foundation est également très à son aise quand il s’agit
de partir du côté de la soul. Présentant cet été son second effort
publié sur le label Delmark, la diva se livre pleinement aux côtés
d’une dream team où l’on reconnaitra forcément Mike Wheeler, Billy
Finn et Carlos Showers aux guitares, Brian James aux claviers, Larry
Williams à la basse et Melvin “Pookie Styx” Carlisle à la batterie.
Rejointe par Deitra Farr sur « Blues Early This Morning », un titre
emprunté à sa mère, Demetria Taylor n’en finit plus de briller sur
des œuvres paternelles comme « 83 Highway » et « Welfare Blues »
mais aussi sur une relecture du « You Belong To Me » de Magic Sam et
enfin sur des pièces originales de Mike Wheeler, s’offrant même pour
la fine bouche deux compositions personnelles, « Nursing My Kitty
Cat » et « Young Gun Taylor ». La solidité rythmique de la formation
est comme toujours impeccable et c’est en se montrant magistrale par
sa voix et par son énergie sur les blues lents et véloce sur les
pièces plus remuantes que la blueswoman de Chicago impose non
seulement son style, mais aussi et surtout sa propre griffe. On
soulignera encore des « Bad Girl Day », « I’m Gonna Tell It » ou «
Stay Gone » qui finissent de faire entrer ce « Doin’ What I’m
Supposed To Do » dans la catégorie des grands albums estampillés du
sceau de la Windy City. Dans les bacs depuis la mi-août !
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