GEORGE THOROGOOD & THE DESTROYERS au BATACLAN (75)
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Ecrit par Jérôme Tournay |
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jeudi, 14 juillet 2022
GAELLE BUSWEL – GEORGE THOROGOOD & THE
DESTROYERS
LE BATACLAN – PARIS (75)
Le 10 juillet 2022
https://www.gaelle-buswel.fr
https://www.georgethorogood.com
En cette belle soirée d'été, et avant de glisser sur les routes des
festivals partout en France, nous profitons de cet événement au
Bataclan pour retrouver George Thorogood dans sa tournée de 40 ans
de carrière.
C'est Gaelle Buswel qui assure la première partie du show. A peine
de retour d'une tournée européenne où son groupe a mis le feu sur
les scènes de Finlande et du Luxembourg. C'est en duo acoustique que
nous retrouvons l'artiste, pour l'occasion accompagnée de Sylvain
Laforge à la guitare. Le meilleur des titres de Gaelle Buswel est
présenté, « Jalousy » met de la puissance dès l'ouverture. « 25
Hours », joué au slide pour Sylvain Laforge, présente la superbe
voix de Gaelle sur un répertoire typé blues rock qui séduit le
public. La foule commence à crier et à reprendre en chœur les
chansons avec le duo sur « Your Journey » puis « Perfect Lullaby ».
Le titre « So Blue viendra » terminer cette première partie avec
support au clap et au chant pour le public qui est désormais prêt à
accueillir George Thorogood.
Ce soir le Bataclan est au format debout, ce qui laisse la place à
tous pour s'amasser devant la scène et parfait pour le répertoire de
George Thorogood qui s'annonce salé ! L'introduction spectaculaire
se fait entendre, dans un show typiquement à l'américaine. Voici le
groupe qui s'avance et qui balance son premier groove, « Rock n Roll
Party Tonight » ! Le ton est donné, le boogie direct, sans
concession prend instantanément le public dans une ambiance unique
en son genre. Véritable showman, George joue avec le public, ses
mimiques sont toutes plus marrantes les unes que les autres, il
s'amuse à aller saluer le public de gauche à droite et d'aguicher
avec sa guitare, un bluesman proche de la foule qui fait plaisir à
voir. C'est l'éclate sur « House Rent Blues » et son fameux « One
Bourbon, One Scotch, One Beer ». On s'en remet une d’ailleurs et on
y retourne pour la suite du show. Ses tubes « Gear Jammer » et le
grand « Bad to the Bone » font sensation.
L'espace d'un instant, on est dans un club sur la route de Nashville
à gouter les Budweiser et les Jack Daniel's au son de ce blues rock
qui tâche. Showman jusqu'au bout, même après le rappel George
revient sur scène, et encore et encore, dans un jeu avec son manager
dans le genre "non je ne quitterai pas la scène, je les aime trop je
veux rester !". On apprécie le clin d'œil à son public français, de
ses mots "je remercie mon public français adoré pour son soutien
depuis toutes ses années". S'ensuit une présentation des Destroyers
bien sentie, à coup de solo de saxophone et de guitare, pour une fin
de show aux couleurs des 40 ans de carrière de l'artiste. Waouh,
show parfait, spectacle à l'américaine, et du vrai blues comme on en
veut toutes les nuits ! Bravo George Thorogood & the Destroyers.
Jérôme Tournay – juillet 2022
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