Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 13 juillet 2022
Revelation
(Booda Lee Records – 2022)
Durée 37’37 – 10 Titres
https://www.dennisjohnsonslide.com
Il est considéré comme un des joueurs de slide de classe
internationale et c’est avec trois albums dans sa besace que Dennis
Johnson est parvenu à se faire une réputation, confirmant cette
année son statut avec « Revelation », une tartine dans laquelle il
dépose un lot nourri de reprises qui regardent du côté du blues et
du rock mais aussi de l’Americana. Accompagné de Jonathan Stoyanoff
à la basse, Anton Fig à la batterie et Bob Fridzema aux claviers, le
guitariste et chanteur se lance dans une démonstration de groove et
de talent qui ne laissera pas le public indifférent avec des
morceaux taillés sur mesure pour aller conquérir le cœur des fans de
Sonny Landreth, Derek Trucks et autres Joe Bonamassa. La guitare
toujours très incisive va venir nous prendre directement aux tripes
et c’est soutenue par une rythmique de tout premier ordre qu’elle se
voir superbement complétée par un piano ou par un orgue Hammond pour
nous emmener vers des relectures très inspirées de titres comme «
Going Down », « Salvation Bound », « 32-20 Blues », « Please Don’t
Go » et autres « Ramblin » qui posent un bâton de dynamite dans une
platine qui ne s’en porte que mieux. Mis en boite par Chris Bell,
connu pour ses travaux aux côtés des Eagles ou de Kenny Wayne
Shepherd, « Revelation » est incontestablement un de ces albums qui
ne révolutionneront pas la face du blues mais qui ont le mérite
d’être pensés et joués avec un réel talent et surtout avec une
véritable authenticité. Bien décidé à aller présenter toutes ces
bonnes choses à son public étasunien, Dennis Johnson nous rappelle
qu’il est non seulement un artiste efficace en studio mais aussi une
véritable machine de guerre en live. On croise les doigts pour qu’il
daigne un jour traverser l’océan et qu’il vienne se produire par
chez nous !
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