Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BIRDSTONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 juillet 2022
 

Loss
(Autoproduction – 2022)  
Durée 42’15 – 7 Titres

https://birdstoneband.com

Ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de heavy-blues et c’est forts d’un EP et d’un premier album mais aussi de passages au Hellfest, à l’American Tours Festival et à Terres de Son ou encore de premières parties pour Triggerfinger et autres King Khan & The Shrines que les trois membres de Birdstone revenaient en mai dernier avec dans leurs bagages un deuxième album, « Loss ». Basile au chant et aux guitares, Edwige à la basse et le dernier arrivé, Benjamin à la batterie, ont mis à profit les divers confinements pour mettre en boite cet opus qui avait été composé juste avant la pandémie, et le résultat s’en ressent forcément avec un travail très poussé sur la production. Abordant des sujets tantôt très personnels, tantôt sombres et quelque peu spirituels, Birdstone évoque la mort, le mysticisme, la corruption, la rage ou encore l’espoir et parvient à en tirer des titres qui naviguent généralement entre six et huit minutes, développant ses thèmes de manière plutôt éloquente, que ce soit au niveau des textes ou encore des mélodies. Suivant le parcours initiatique d’un prophète jusqu’à sa disparition et sa damnation, « Loss » réalise un travail tout particulier autour de la mort et du deuil mais aussi de la transmission et de l’héritage spirituel, mélangeant des sentiments opposés tels que la peine, la colère, la résilience, autant de choses qui transparaissent de façon très nette sur des titres comme « Pyre », « Golden Veil », « The Trail » ou « Heaven » qui affichent un côté blues rock psychédélique pas désagréable du tout. Entre expériences personnelles et approche plus globale de la mort en tant que phénomène inévitable, « Loss » a fait de l’absence une véritable raison d’être que Birdstone aborde sans en faire ni trop, ni trop peu, faisant de ces sept titres un album aux accents conceptuels, mais pas seulement. Le live devrait être lui aussi exceptionnel et grandiose !