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NEAL BLACK & THE HEALERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 mai 2022
 

Wherever the road takes me
(Dixiefrog – PIAS – 2022)  
Durée 80’43 + 38’56 – 18 + 8 Titres

https://www.nealblack.net  

Il est incontestablement le plus français des guitaristes texans et ce n’est pas sans raison que le public gravite assidument autour de Neal Black depuis des années, qu’il se produise en tant que sideman pour des musiciens prestigieux ou bien entendu sous son propre nom, à la tête de ses Healers, un super groupe dans lequel le gratin de la scène nationale et internationale a pris une place à un moment ou à un autre. Pour résumer trente années de musique qui l’auront conduit du Texas à New York puis au Mexique et finalement en France, il aura fallu faire des choix, trancher dans le vif parfois, et c’est avec pas moins de dix-huit pièces enregistrées aux quatre coins du monde que le bluesman à la voix rocailleuse va s’exécuter, complétant le tir avec une seconde rondelle de huit titres mise en boite en live entre la France et l’Allemagne en 2018 et 2019 avec un groupe où l’on croise Mike Lattrell au piano, Abder Benachour, Kris Jefferson er Chris Garreau aux basses, Dave Bowler et Vincent Daune à la batterie et, last but not least, Nico Wayne Toussaint aux harmonicas. Proposant des enregistrements en studio dans lesquels les compositions se mélangent aux relectures de Jimmy Dawkins, Howlin’ Wolf, Memphis Slim ou encore Elmore James, le volet compilation va nous ramener vers la grosse dizaine d’albums d’un artiste prolixe que l’on retrouve ici et là avec à ses côtés des amis et proches comme Robben Ford, Fred Chapellier, Popa Chubby, Larry Garner et tant d’autres encore. Les « Hotel Room In Mexico », « Did You Ever », « Bad Rose Tatoo », « Justified Suspicion » et autres « Saints Of New Orleans » nous emmèneront naturellement du Neal Black rocker agile, habile et puissant jusqu’au Neal Black subtil et délicat, mais toujours avec cette petite touche qui rend le personnage unique et inimitable, de quoi se prendre une bonne et grosse dose de blues sous toutes ses formes, celui d’Austin et de Chicago bien entendu, mais aussi celui de la Côte Ouest et bien entendu celui du Delta. On s’attardera bien naturellement sur le pendant live de « Wherever The Road Takes Me », avec des enregistrements inédits qui nous donnent en pâture des relectures piochées chez Robert Johnson, Johnny Nash ou Muddy Waters mais aussi quelques pièces originales bien pesées comme « Handful Of Rain » ou encore « Chicken Shack Cognac ». A l’image des productions de Dixiefrog, celui qui est aujourd’hui l’artiste le plus ancien du label signe là un très joli florilège superbement pensé et joliment emballé ! Dans les bacs depuis le 13 mai …