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Ecrit par Yann Charles |
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samedi, 07 mai 2022
AFTER US
https://www.facebook.com/AfterUsRockBand/
Rencontre avec les membres du groupe After Us à l'occasion de la
promotion de leur EP « Breaking The Dark » sorti en février dernier.
Un mélange de classic rock, heavy, avec quelques touches de funk. Un
entretien très sympathique au Hard Rock Café à Paris.
Bonjour, avant de parler de votre nouvel album, «
Breaking The Dark », peux-tu présenter le groupe After Us ?
Nous sommes cinq, Guilhem à la basse, JP à la batterie, François
guitariste soliste, Leo guitariste rythmique et Céline au chant.
Vous vous êtes formés en 2019, juste avant la pandémie, c'est pas
un peu frustrant de commencer une aventure et d'être arrêté comme
ça en plein élan ?
Cela a été un choc, comme pour tout le monde, mais après une
période de sidération nous avons eu naturellement besoin de
retourner à la musique, et des titres comme « Home Again » ont vu le
jour, et nous avons même recruté notre bassiste après quelques
réunions virtuelles. C’était une période particulière mais nous
avons su en tirer profit
On décrit le groupe comme heavy rock mélodique, cela vous
convient ? C'est pas un peu fourre-tout comme description car on
trouve pas mal d'influences ?
Ça nous va pas mal ! Nos influences sont nombreuses et très
variées. On se retrouve sur beaucoup de choses mais on a des univers
musicaux de prédilection assez différents les uns des autres, et on
arrive à faire se rejoindre tout ça. Quand on compose on ne
s’interdit rien, on peut proposer des choses qui sonnent classic
rock, funk, plus heavy, on ne se met pas de limite ! C’est sûrement
ce qui donne ce sentiment de retrouver beaucoup d’influences
différentes dans notre musique.
Si on écoute bien, on sent bien l'influence d’Evanescence et
Epica, que ce soit dans la voix et même dans les compos …
On nous le dit souvent et ce sont des groupes qui nous ont bien
sûr accompagnés, mais notre style est un mélange de toutes nos
influences et elles sont très variées.
Où nous emmenez-vous avec cet EP ? D'ailleurs pourquoi un EP et
pas un album, à cause de la pandémie qui a été un frein à vos
plans de sortie ?
C’est surtout un choix de nous présenter avec nos titres les
plus aboutis, une carte de visite pour voir comment notre musique
est accueillie, et bosser sur un album plus complet par la suite.
Nous travaillons d’ailleurs dessus en ce moment et la période
pandémique nous a un peu freiné, comme tout le monde, mais nous en
avons profité pour créer donc ce n’est finalement pas du temps
perdu, juste une expérience de travail différente.
D'un autre côté, est ce qu'elle vous a permis de le travailler
plus profondément dans vos arrangements, vos compositions, car
c'est un album plutôt mélodique, donc beaucoup de travail en amont
?
Tout à fait, nous avions tellement d’idées qu’il nous a fallu du
temps pour décider des versions définitives, mais encore une fois,
cela nous a permis d’affiner notre style.
Quels thèmes développez-vous ? Quelles sont vos inspirations pour
les textes ?
C’est assez changeant, cela peut être l’actualité, des histoires
personnelles, un ressenti, nous suivons nos inspirations, on essaie,
et on garde si cela nous plaît, il n’y a pas vraiment de règle
établie.
J'ai lu que vous aviez recruté votre bassiste via Zoom ?
Exactement, c’était particulier pour nous tous mais ce fut une
très bonne expérience, il a su nous convaincre dès les premiers
échanges et a confirmé son talent dès la première répétition.
Est-ce que cet EP a été composé pour la scène, ou
pas spécialement ?
Pas vraiment, nous travaillons d’ailleurs sur les arrangements
live qui seront un peu différents, mais pour l’EP, il s’agissait
surtout de retranscrire les titres comme nous les imaginions, au
plus près du thème de chaque chanson.
Du coup, sur scène, qu'est-ce qu'on va retrouver, mis à part les
titres qu'on trouve sur l'EP ?
Il y aura effectivement les quatre titres de l’EP et d’autres
composition qui seront présentes pour la plupart sur l’album. Nous
travaillons justement pour que le rendu soit à la hauteur des
attentes et nous avons hâte de monter sur scène.
Vous avez déjà des prévisions de scène ?
Nous venons de finir notre set, juste le temps de bien répéter
et nous serons d’attaque! C’est pour bientôt!
On peut parler cette pochette qui est très étonnante ?
A l’origine, dans le groupe, il y avait un guitariste qui est
parti en janvier dernier, pour raison personnelle, et c’est un
tatouage qu’il avait sur le bras. C’est sainte Cécile, la patronne
des musiciens. C’est pour ça qu’elle a les deux petites notes en
dessous de l'œil. Avec l'autorisation du tatoueur (Seven 8 Tatoo),
JP l’a redessiné et a changé toutes les couleurs. On voulait un
aspect dark avec ce dégradé de gris, mais aussi une couleur flashy.
Et à l’intérieur c’est l’inverse, c’est un rouge orangé. Quand on
ouvre la pochette c’est « Breaking The Dark ».
Votre clip « City Lights » a été tourné par Hugo König, le
réalisateur de l'étonnant et flippant « Night Shot ». Comment
s'est fait la rencontre, et est-ce que vous allez de nouveau
travailler avec lui ?
Nous avons d’abord rencontré Hugo car il nous avait été
recommandé, et parce que HK c’était un signe (cf HK du studio
Vamacara), il nous a été présenté par son travail. Nous lui avons
parlé de nos attentes, et très vite il nous a présenté un projet qui
nous a séduit. Il a très vite compris où on voulait aller et nous
sommes très heureux et fiers du résultats c’est pourquoi c’est
encore lui qui réalisera le troisième clip à venir …
On arrive aux questions rituelles qui concluent nos interviews :
pouvez-vous définir After Us en deux ou trois mots ?
Rock. Aérien. Univers.
Et pour conclure, quel est le dernier morceau ou le dernier album
que vous avez écouté ?
The Architects
Merci beaucoup pour cette interview !
Merci à toi.
Propos recueillis par Yann Charles
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