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BAIN DE BLUES FESTIVAL 2022 (1/2) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
jeudi, 28 avril 2022
 

BAIN DE BLUES FESTIVAL 2022 - 1/2
SALLE DE BAIN – BAIN DE BRETAGNE (35)
22 avril 2022

http://baindeblues.fr/
https://www.facebook.com/sextan-186576841390218
https://www.flyinsaucersgumbospecial.net/

https://www.facebook.com/NoredaGraves
http://www.littlebobbluesbastards.fr/
http://www.virguleprod.com/vicious-steel/

Retrouvez toutes les photos d'Alain Hiot sur https://alain-hiot.com/

Putain deux ans ! Cela faisait deux longues années que le public de la salle de Bain de Bretagne n'avait plus vibré à l'unisson des formations venues y mettre le feu. Quel bonheur de retrouver ainsi les ami(e)s et de pouvoir partager de nouveau ces purs moments de plaisir ! Avant même d'entrer dans la salle les festivaliers étaient accueillis par l'école de musique OPUS 17 et le groupe Color Of Sound, et pouvait chiner auprès des exposants présents cette année tels que Domi Toti et ses tableaux réalisés par collage, les Cigar-Box de Kris Houseborow ou le stand de mes amis de Blues Magazine.

Il est 19h30 lorsque résonnent les premiers accords de Sextan, le groupe venu remplacer au pied levé les New Witch Doctors qui ont eu un empêchement, et autant dire qu'ils ont donné immédiatement le ton de la soirée avec des reprises, entre autres, de ZZ Top ! Quoi de mieux qu'un bon Rock bien pêchu pour entamer cette édition et pour assurer tous les inter-plateaux !

Sur la scène principale ce sont les Flyin' Saucers Gumbo Special menés par un Fabio Izquierdo en pleine forme qui ont de suite embarqué le public au son entre autres des rythmes Zydeco. L'occasion pour nous de constater qu'il nous faudrait sérieusement jongler avec les lumières, mais j'y reviendrai en fin de second report. Je n'avais pas revu les Flyin' Saucers depuis 2014 et autant dire que ce groupe est comme les très bons vins, il se bonifie sans cesse au fil des années et je les retrouverai avec un plaisir immense lors du festival Blues Availles le 5 juin.

Première grosse "claque" de cette seizième édition (car pour l'équipe du festival les deux années blanches sont comptabilisées) avec Noreda Graves et son Band qui m'a d'office collé les poils à la verticale ! Une voix incroyable, un charisme de folie, et un répertoire naviguant avec une facilité déconcertante entre Soul, Gospel, Blues et Rhythm'n'blues, voici encore une de ces géniales découvertes que nous amène régulièrement Patrick Lecacheur. Désormais basée en Italie on peut raisonnablement penser que nous aurons l'occasion de revoir cette artiste américaine magnifique assez vite de nouveau en France, et je m'en réjouis d'avance !

À bientôt 77 ans Little Bob et ses Blues Bastards nous ont de nouveau démontré qu'il n'a rien perdu de sa fougue et de son énergie à nous balancer en pleine face un Rock sacrément puissant ! Il retrouvait pour l'occasion un très impressionnant Mickey Blow avec qui il n'avait plus joué depuis deux ans, la faute à ce virus qui nous a tant plombé la vie. Tout a déjà été dit sur cet artiste d'exception et pourtant il continue de nous étonner à chaque fois que l'on a l'occasion de le voir sur scène. Un seul petit couac lors de ce set, le très large dépassement du temps qui lui était imparti au détriment du groupe qui refermait cette première journée, mais quelle prestation encore ce soir !

C'est donc avec un retard conséquent que les Vicious Steel Fuel Band emmenés par Cyril Maguy ont pris possession des planches. Si plus personne ne s'étonne à présent de voir une carcasse de tracteur sur la scène, on reste scotchés à chaque fois qu'il la fait résonner à grands coups de slide ! La présence des deux cuivres permet d'élargir le spectre musical de l'ensemble à l'image de la reprise de son titre devenu culte, « La Fille du Bord du Lac », qui prend ainsi une envergure supplémentaire avec l'apport de la trompette. Je ne me lasse jamais de voir et revoir ce groupe que je suis avec une grande attention depuis le tremplin Blues sur Seine en 2014, qui ne cesse de faire de nouveaux adeptes et qui a le don de se réinventer en permanence.

C'est ainsi que s'est refermée cette première soirée qui a vu la salle copieusement remplie et au sein de laquelle circulait visiblement très activement ce slogan : Enjoy et Fuck le virus !

à suivre ...

Alain Hiot – avril 2022