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LEW JETTON & 61 SOUTH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 mai 2022
 

Deja hoodoo
(Endless Blues Records – Frank Roszak Promotions – 2022)  
Durée 62’09 – 16 Titres

https://61south.com

C’est au milieu des champs de coton où il a grandi que Lew Jetton a appris le blues, cet enfant du Tennessee ayant perfectionné ses bases dans les années 80 avec Carl Perkins puis durant la décennie suivante avec Snooky Pryor, deux mentors grâce auxquels il peut aujourd’hui se vanter de disposer d’un registre musical particulièrement large. Trente ans après avoir rejoint les bluesmen de 61 South dont il est devenu le leader au départ de "Fast Layne" Hendrickson, le chanteur et guitariste revient avec un groupe dont le seul membre originel est le batteur Erik Eicholtz et au sein duquel il est aujourd’hui soutenu par Sam Moore aux guitares, Dan Bell aux claviers et aux guitares et Greg Walker à la basse mais aussi par de nombreux guests. Habitués des festivals mais aussi des clubs, Lew Jetton & 61 South nous proposent aujourd’hui un quatrième album rassemblant pas moins de seize pièces originales pour une grosse heure de musique, un ouvrage qui va nous emmener du blues des bayous jusqu’à celui de Chicago sans faire d’impasse sur le Tex Mex ou encore sur le West Coast et en adoptant à l’occasion des postures qui ne sont pas sans rappeler les accents du Deep South qui ont marqué la jeunesse du frontman. Outre la participation de Wes Henley à la production, on soulignera la présence d’invités comme Bob Lohr, Fred Hoover et J Solon Smith aux ivoires, de JD Wilkes aux harmonicas, d’Alonzo Pennington aux guitares, de James Sullivan à la basse, de Terry Mike Jeffrey au sax et de Miranda Louise aux voix pour un album où absolument rien ne pêche ni par excès de zèle, ni pas excès de modestie, chacun trouvant à chaque instant le ton le plus juste et la blue note qui va bien pour nous offrir des craqueries comme « Mexico », « I Been Cheated », « Keeping Me Awake », « Who’s Texting You » ou encore « Drinking Again ». Convaincant au niveau des voix, « Deja Hoodoo » nous interpelle par des instrumentations pointilleuses aussi intéressantes dans les blues lents que dans les parties plus énergiques et c’est au bout du compte un ouvrage très réussi et présenté avec un artwork signé JD Wilkes que nous présente cette formation qui a élu domicile dans le Kentucky. Dans les bacs depuis fin avril !