BUBBA AND THE BIG BAD BLUES
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Ecrit par acciosmen |
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jeudi, 31 mars 2022
Drifting
(Fullerton Gold Records – Blind Raccoon – 2022)
Durée 47’38 – 12 Titres
https://bubbablues.com
Né à Fullerton en Californie du Sud, Christopher "Bubba" Clerc a
grandi dans cette ville étroitement liée aux guitares Fender et a
très vite pris le parti de jouer de cet instrument qui le conduira
sur scène aux côtés de Wilson Pickett, Ike Turner, Colin Hay, Joe
Houston et nombre d’autres encore. Acclamés avec leur premier album,
Bubba And The Big Bad Blues ont pris tout leur temps pour confirmer
avec ce nouvel effort sur lequel on retrouve partiellement les
membres historiques du combo, Doug "Mug" Swanson à la basse et Jason
"JR" Lozano à la batterie, mais où l’on remarque également les deux
batteurs et producteurs de l’album, Nick D’Virgilio et Tony
Braunagel, et enfin de nombreuses références parmi lesquelles on
citera Mike Finnigan à l’orgue, Johnny Bazz à la basse, Joe Sublett
au saxophone, etc. Influencé par des icônes comme Freddie King,
Stevie Ray Vaughan, The Allman Brothers ou encore Gov’t Mule, Bubba
n’hésite jamais à mettre les pieds dans des registres aussi variés
que le Texas blues, le rock californien ou encore le rhythm’n’blues
de New Orleans et c’est à la force de son jeu de guitare très
inspiré et de sa voix riche et puissante que ce singer songwriter va
venir nous proposer une dizaine de pièces originales mais aussi deux
relectures choisies avec soin, « Helping Hands » de Don Nix sur
lequel Jacob Dupre nous offre un solo d’orgue d’anthologie digne de
feu Jon Lord, et « Amongst Butterflies » de Paul Weller. Côté
compositions, « Drifting » nous réserve de superbes surprises avec
des pièces totalement folles où les fantômes de Jimi Hendrix et de
Stevie Ray Vaughan s’invitent à la table des festivités, mais aussi
avec tes morceaux d’une infinie délicatesse qui ne peuvent laisser
personne indifférent. On applaudira les « I Want To Make Love To You
», « Do What’s Right », « Keep Moving On », « Lose This Blues » et
autres « If You Need Me » mais aussi la ballade acoustique « My Love
» qui referme ces trois quarts d’heure de musique de fort belle
manière. Une découverte s’impose !
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