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JAY & THE COOKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 29 mars 2022
 

Dried up dreams
(Juste Une Trace – Socadisc – 2022)  
Durée 33’18 – 10 Titres

https://www.jayandthecooks.com

De ses origines américaines, Jay Ryan a conservé une aptitude toute particulières pour tout ce qui touche au blues, au folk, au rock et à l’Americana, autant de cachets que le chanteur et guitariste met une fois encore en valeur sur un nouvel album, le cinquième à paraitre sous le nom de Jay & The Cooks. De Chicago à New York en passant par Austin, c’est finalement vers la Provence que l’artiste se dirigera, devenant un temps cuisinier mais participant surtout à des aventures musicales avec Elliot Murphy, Jesse Garon, Yohan Asherton, Les Froggies et nombre d’autres encore. Soutenu par une équipe de luxe avec Stephane Missri aux guitares, Paul Susen au violon et à la mandoline, Christian Poidevin aux harmonicas, Marten Ingle à la basse et Marty Vickers à la batterie, ce personnage atypique aux lointaines racines irlandaises va nous proposer un ouvrage intégralement chanté dans sa langue maternelle, un album regroupant neuf pièces originales mais aussi une relecture de la version anglaise du classique de Gainsbourg, « Je suis venu te dire que je m’en vais », devenu pour l’occasion « I Just Came To Tell You That I’m Going ». La voix délicatement éraillée et intelligemment déposée vient apporter un côté attachant à la musique de Jay & The Cooks, en particulier quand ce dernier s’essaie à des poses countrysantes qui lui vont comme un gant, ce qui n’enlève rien bien évidemment aux titres plus ouvertement teintés de rock et de blues qui ne sont pas en reste. Tour à tour sérieux, engagés même parfois, ou de temps en temps plus enclins à la plaisanterie ou à la légèreté, Jay et ses cuistots vont nous proposer une grosse demi-heure de bonnes vibrations ponctuée de pièces comme « Alton McCarver », « Frontline Worker Blues », « Poor Everybody », « Organic Lush » ou encore « Empty Glass Of Love » avant de finir avec « Confederate Son », un brulot qui n’aurait pas fait tache dans le répertoire des Clash … Un blues élargi et cuisiné avec talent comme on l’apprécie !