Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 24 mars 2022
Constellation
(Frank Roszak Promotions – 2022)
Durée 54’51 – 11 Titres
http://mercedesnicolejazz.com
Chanteuse de jazz de Seattle dont la voix n’est pas sans faire
penser à Sarah Vaughan ou encore à Dinah Washington, Mercedes Nicole
a ce petit quelque chose d’original dans le chant qui fait que l’on
sait qu’elle n’est pas une pâle copie des grandes chanteuses du
jazz, de la soul ou du blues mais plutôt une artiste originale
capable d’apporter sa propre personnalité non seulement à des
standards mais aussi habituellement à ses propres créations qui lui
ont valu de recevoir en 2018 l’Award du Singer-Songwritter, Composer
décerné par Allied Arts Foundation. Accompagnée de Jake Sele et Greg
Hoyer aux ivoires, Evan Flory Barnes et Kevin McCarthy aux basses,
D’Vonne Lewis à la basse et à la batterie, Brian Kirk à la batterie,
Thaddeus Turner et Jerry Wirkkala aux guitares, Jay Thomas aux
cuivres et Yun-En Liu au violon, la diva revient vers son public
cette année avec un quatrième album très réussi, de reprises cette
fois, et s’apprête à dépasser le cercle régional pour s’attaquer à
toute l’Amérique du Nord et même au monde entier avec pas moins de
onze titres présentés sur un mode jazz et music-hall qui fait chaud
au corps et au cœur, des standards comme « I Ain’t Got Nothing But
The Blues », « Stormy Monday », « Rich Man Blues », « I Can’t Make
You Love Me » ou encore « The Thrill Is Gone » et enfin cette
version épatante de « Candy », un titre enregistré pour la première
fois en 1944 puis rendu célèbre grâce à Big Maybelle douze ans plus
tard. Si la voix est un véritable régal, il faut souligner également
les orchestrations et les arrangements qui habillent le tout de fort
belle manière et si l’on devait s’autoriser une remarque moins
positive, ce serait sans doute au sujet d’un artwork décidément trop
vintage … Les amateurs de jazz et de belles voix vont se régaler
lors de la découverte de cette « Constellation », c’est certain !
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