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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 17 mars 2022
Leave to come home
(Autoproduction – 2022)
Durée 46’46 – 11 Titres
https://www.justaseason.ca
S’il a largement contribué à la renommée de nombre d’artiste en les
accompagnant à la guitare ou à la pedal steel, Scott Smith n’en
ressentait pas moins le désir de devenir le frontman de son propre
groupe et après des collaborations avec Aaron Pritchett, Rich Hope
ou encore Speeding West, c’est au projet Just A Season qu’il a
choisi de consacrer son talent et son énergie, endossant le rôle de
chanteur en plus de celui de guitariste et commençant à séduire un
public grâce à deux albums très fortement teintés d’Americana.
Apportant de nouvelles couleurs sur cette troisième galette grâce
entre autres au guitariste John Sponarski qui amène une touche très
typée Allman Brothers à l’ouvrage, Scott Smith s’appuie sur des
musiciens comme Brad Fergusson, Jeremy Holmes et Erik Nielsen à la
basse, Liam Macdonald et Leon Power à la batterie, Matt Kelly aux
claviers et lap steel, Meredith Bates au violon et Peggy Lee au
violoncelle et apporte lui-même quelques parties de banjo ou
d’harmonica pour nous offrir une œuvre qu’il a choisi de rendre
porteuse d’espoir. De l’amitié à l’amour en passant par le sevrage
des addictions et l’arrivée d’un avenir moins sombre qui se profile,
Just A Season se la joue plus que positif avec « Leave To Come Home
», un effort dans lequel l’Americana tutoie sans fausse modestie le
blues et le rock et où chacun a tout le loisir de succomber à des
pièces originales comme « You’re Gonna Be Okay », « Queen Of The
Underground », « She’s The One », « Never Too Far From The Blues »
ou encore « Anything You Want ». Le son de cette formation
canadienne de Vancouver nous emmène directement vers les grands
espaces et c’est en fignolant avec le plus grand soin les harmonies
vocales, notamment grâce à l’apport substantiel d’Ashley Grant, que
Just A Season en arrive à proposer un de ces albums dont on ne se
lasse pas un seul instant. Et toujours ces guitares qui nous
invitent à grimper dans le train et à accompagner tout ce joli monde
très loin vers l’horizon …
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