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THE LOVE LIGHT ORCHESTRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 mars 2022
 

Leave the light on
(Nola Blue Records – Blind Raccoon – 2022)  
Durée 34’56 – 10 Titres

https://www.lovelightorchestra.com

Si l’on assimile souvent le son de Memphis aux productions rock de Sun ou à la soul de Stax, il ne faut toutefois pas oublier que celle qui reste célèbre pour être la capitale du blues et berceau du rock’n’roll est également connue pour ses jug bands et pour les big bands de blues comme ceux que l’on trouvait sur les enregistrements de B.B. King, Herman "Junior" Parker ou encore Bobby "Blue" Bland. C’est d’ailleurs à un des titres de ce dernier, « Turn On Your Love Light », que The Love Light Orchestra doit son nom de scène, et c’est en lui rendant hommage à sa façon que ce groupe de dix musiciens perpétue la tradition du Memphis Sound avec des accents piochés du côté du blues, de la soul, du rhythm’n’blues et du jazz. Emmené par l’inénarrable John Németh au chant et le talentueux Joe Restivo aux guitares, la formation peut compter sur les pianos de Gerald Stephens et Al Gamble, sur la basse de Matthew Wilson et la contrebasse du regretté Tim Goodwin et enfin sur la batterie d’Earl Lowe pour proposer une musique délicieusement cuivrée par des spécialistes, véritables orfèvres en la matière, comme Marc Franklin, Scott Thompson et Paul McKinney aux trompettes, Jason Yasinsky au trombone, Art Edmaison au sax ténor et enfin Kirk Smothers au sax alto et baryton. Neuf compositions pleines de saveur mais aussi une reprise de « 3 O’Clock Blues », le titre de Lowell Fulson qui sera également le premier hit de B.B. King en 1952, c’est en plaçant « Leave The Light On » sous une bonne étoile que The Love Light Orchestra vient frapper à la porte de son public, en lui servant une musique certes un peu vintage mais arrangée de manière très actuelle et en lui sortant le grand jeu avec ce qui se fait de mieux sur la scène de Memphis, que ce soit au niveau de la voix mais aussi des instrumentations. On soulignera l’ingéniosité d’une formation qui se promène de la rumba au boogaloo mais aussi des blues à huit et à douze mesures jusqu’au tango pour en arriver à un recueil marqué par des titres comme « Time Is Fading Fast », « I Must Confess », « Tricklin’ Down » et autres « Followw The Queen », véritables étoiles musicales déposées de la plus belle des manières pour qu’elles brillent durablement au firmament des œuvres majeures. A écouter absolument !