| THE WATERSTREET BLUES BAND
|
|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
vendredi, 18 février 2022
Talkin about
(Sniffin Fluffy Productions – 2021)
Durée 42’27 – 10 Titres
https://www.waterstreetband.com
Ils doivent leur nom à une rue de Cambridge, en Ontario, dans
laquelle ils jouaient à la création du groupe, l’histoire tient
parfois à très peu de choses, et c’est après avoir représenté River
Blues Society à l’International Blues Challenge en 2017 en duo et
avoir été finaliste de l’Int’l Blues & Roots Songwriting que The
Waterstreet Blues Band revient en full band pour nous proposer un
nouvel effort, « Talkin About », dans lequel les cinq complices
mélangent les compositions et les reprises. Rob Deyman aux guitares,
Silvia Dee aux claviers et au chant, Paul Sapounzi à la basse et au
chant, Chris Junior Malleck aux harmonicas et Jonny Sauder à la
batterie ont décidé de nous entrainer cette fois vers les
différentes couleurs et sensibilités du blues, et du rock au swing
en passant par le jump et par le boogie, c’est avec beaucoup
d’ingéniosité que The Waterstreet Blues Band trace un chemin qui
nous invite à suivre ces Canadiens très naturellement et avec un
réel plaisir. La complémentarité des deux voix est un véritable
atout pour un groupe qui a fait des efforts au niveau des chœurs et
des instrumentations, brillant autant sur sa rythmique que sur les
guitares et sur les claviers et s’ouvrant même à l’occasion à des
parties d’accordéon du plus bel effet qui pimentent encore un peu
plus un blues haut de gamme marqué par des covers de Samantha Fish,
« Miles To Go », et de Tom Waits, « Temptation », mais aussi et
surtout par des pièces originales comme « Talkin About », «
Riverside Child », « Laugh To Keep From Cryin’ », « Mean Vicious
Woman » ou encore « Baby Be Strong », une chanson d’espoir pour les
fêtes de fin d’année offerte en guise de bonus en fin d’ouvrage.
Après avoir participé à nombre de festivals sur ses terres
ontariennes et avoir partagé l’affiche avec Marcia Ball, Jack
DeKeyzer ou Lil’ Ed & The Blues Imperials, The Waterstreet Blues
Band s’ouvre en grand vers l’international et ce n’est pas pour nous
déplaire. L’essayer, c’est l’adopter !
|
