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CÉRÉ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 17 février 2022
 

Rock rebel
(Autoproduction – 2022)  
Durée 39’49 – 10 Titres

https://www.facebook.com/Didier-CERE-his-All-Stars-262054127606437/

Il se présente lui-même comme un vieux rocker et n’hésite jamais à sortir la quincaillerie pour mieux argumenter la chose, arborant fièrement sa Harley d’époque, ses clous et ses bagues, et dissimulant à peine ses tatouages sous le perfecto qui colle plutôt bien au personnage … Quatre décennies passées sur les routes du rock avec des groupes comme Abilène et les Bootleggers auront fini de faire de Didier Céré un « Rock Rebel » et lui auront permis de fréquenter des rockers comme Calvin Russell, ZZ Top ou encore Johnny Hallyday, autant de rencontres qui auront fini de lui forger un caractère bien trempé et qui l’auront conforté dans une passion pour une musique qu’il interprète la plupart du temps dans sa langue maternelle, quand bien même il s’autorise de temps à autres l’usage de celle d’Elvis Presley pour pimenter un peu les choses. Après un premier album solo paru en 2018, Céré revient cette fois en compagnie de ses All Stars pour nous emmener sur la route de Memphis, de Milwaukee, de Seattle ou encore de Los Angeles à la rencontre de pièces originales mais aussi de titres empruntés aux Shakin’ Pyramids, à Michel Pagliaro, à Webb Pierce ou encore à l’idole des jeunes et même de deux adaptations en Français de titres de Moon Mullican et de Walter Egan. Du swing au rock en passant par le rockabilly, le boogie woogie et même par une ballade countrysante, Didier Céré tire très habilement parti d’un groupe de serial killers où l’on reconnaitra Buddy Whittington, Redd Volkaert, Christian Séguret, Jean-Pierre Medou, Jean-Michel Calleja, Glenn Arzel et le regretté Patrick Verbeke aux guitares, Jean-Yves Lozac’h à la pedal steel, Floyd Domino au piano, Red Young à l’orgue Hammond, Martyn Savage er Kriss Jefferson aux basses, Olivier Pelfigues à la batterie, Charly Forges et Michel Lesgourgues aux saxophones, Pascal Drapeau à la trompette, François Darrigan au trombone et, last but not least, Nico Wayne Toussaint aux harmonicas, nous claquant avec force, talent et conviction quelques belles leçons de rock à l’ancienne. On s’attardera forcément sur des pépites comme « VTwin Boogie », « Tu peux frapper », le superbe instrumental « Lalla’s Boogie », « Salut Charly », « 7 nuits je rocke » ou encore « Daytona Beach » et on appréciera autant le grain de voix solide d’un chanteur au grand cœur que les prouesses instrumentales d’un groupe de sidemen qui ne se contente pas de jouer les faire-valoir. Les parties de guitare sont un véritable régal, le slide s’invite très justement à la table des festivités et c’est baigné de cuivres, de pianos ou encore d’harmonica que chaque titre s’efforce de pousser le tout encore un peu plus haut que son prédécesseur, finissant de faire de « Rock Rebel » un de ces albums que l’on écoute avec un immense plaisir. Un album de rock, ni plus, ni moins !