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P.J LE MOAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 03 février 2022
 

Stop ou encore
(Autoproduction – 2021)  
Durée 43’35 – 10 Titres

https://pjlemoal.jimdofree.com  
 
Parisien parti s’installer dans la Ville Rose, P.J Le Moal est un de ces artistes qui ne se définissent pas vraiment comme des bluesmen mais qui s’inspirent de cette musique pour créer la leur … Pour ce Toulousain d’adoption, c’est à l’écoute des œuvres de Mississippi John Hurt, Bob Dylan et Alain Bashung que le virus a été attrapé, diagnostic confirmé immédiatement lors de la rencontre d’Alan Jack, Benoit Blue Boy où encore Francis Cabrel mais aussi et surtout d’Alan Gerber, artiste chicagoan transfuge du groupe américain Rhinoceros. Fort de huit albums déjà inscrits à sa discographie personnelle, P.J Le Moal a une fois encore rassemblé autour de lui ses amis musiciens, Oswald Rosier aux guitares et claviers, Dan Collet à la basse et Franck Ridacker à la batterie, affutant ses propres guitares, micros et harmonicas pour nous fignoler aux petits oignons une neuvième rondelle dans laquelle il a mis beaucoup de lui-même, mais aussi un peu des autres. « Stop ou encore », la question est posée et bien malin celui qui réussira à y répondre définitivement tant cet album mi-blues mi-chanson, mi-fugue mi-raison, se veut sensible et accrocheur, promenant l’auditeur quelque part entre Robert Johnson et Paul Personne, entre Blind Lemon Jefferson et CharlElie, et lui donnant en pâture de superbes folk-blues songs écrites avec une inspiration folle dans la langue de Bill Deraime. Enregistré et mixé par Michel Vergine au Studio 52, ce nouveau volet des aventures de l’artiste séduit par une écritures à la fois élégante et franche, par un mélange très bien dosé d’ironie, d’humour et de second degré qui ressort spontanément de titres comme « Seul le changement », « Cactus & Tequila », « Le Diable est arrivé en Chine », « J’aime tout l’monde même la Joconde » ou encore « Chemin de ronde » … Que l’on soit plutôt stop ou au contraire plutôt encore, il ne subsistera aucun doute dès la première écoute, cette nouvelle tartine a le goût du blues, mais pas seulement, et c’est ce qui la rend encore meilleure !