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POPA CHUBBY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 janvier 2022
 

Emotional gangster
(Dixiefrog – 2022)  
Durée 52’59 – 12 Titres

https://www.popachubby.com
 
Artiste prolixe s’il en est, Popa Chubby a proposé pas moins de trente-cinq albums à ses fans en trente ans de carrière et s’il est passé plus souvent qu’à son tour pour le bad boy de service en raison d’un caractère bien trempé et d’un côté parfois irascible, le rocker New-Yorkais n’en jouit pas moins d’une solide réputation qui l’aide à faire le plein lors de ses nombreuses apparitions dans toute l’Europe et plus particulièrement dans l’hexagone. Guitariste, batteur, chanteur, le colosse a plus d’une corde à son arc et ne manque jamais de le rappeler à un public qui répond comme un seul homme à l’appel de sa musique, qu’elle soit plutôt orientée rock comme c’est souvent le cas, ou plutôt dirigée vers un blues qui lui colle à la peau. Pour son nouvel effort, Popa Chubby s’est transformé en « Emotional Gangster » et a fait le choix d’aborder des sujets plus personnels, mélangeant comme il sait si bien le faire les pièces originales et les reprises de standards, parfois un peu téléphonées certes, mais toujours proposées avec un mélange de foi et de respect. C’est donc dans un élan d’inspiration que le natif de Brooklyn va venir nous parler des sentiments d’un père lors de l’envol de son enfant vers la vie adulte, mais aussi prôner l’égalité entre les hommes et les femmes, et bien entendu faire l’apologie de la non-violence, le tout sur fond de grosses guitares bien juteuses, de shuffles tirés à quatre épingles, de partie d’orgue Hammond de toute beauté ou encore d’harmonicas virevoltants. On appréciera comme toujours les excursions de l’artiste du côté des musiques urbaines, avec par exemple le phrasé très influencé hip hop de « Doing Ok », mais aussi son élan de sensibilité sur « Fly Away », ses démonstrations de virtuosité et de brio sur « Tonight I'm Gonna Be The Man », « Equal Opportunity » et « Save The Best For Last », son appétence pour la langue de Brassens sur « Why You Wanna Make War » décliné en Anglais et en Français, son amour des standards sur « Hoochie Coochie Man » et « Dust My Broom » et même ses talents expérimentaux sur l’instrumental « Master Lp ». Un très bel album plein de bonnes vibrations à découvrir dès le 18 mars !