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Ecrit par Yann Charles |
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mercredi, 19 janvier 2022
BALLS OUT
https://www.facebook.com/BallsOutOfficial/
Une rencontre aujourd'hui avec un groupe qui envoie, Balls Out. Ils
nous viennent du Sud de la France et ils aiment le hard rock et leur
maître-mot est le Fun. Ils reviennent avec « Get Dirty », le premier
volet d'une trilogie qui voit le band évoluer vers un heavy metal
toujours aussi festif. Rencontre avec Pat, bassiste et chanteur, qui
nous en dit un peu plus …
Salut Pat. On peut faire un petit rappel sur qui
sont les Balls Out ?
Les Balls Out sont quatre couillons qui font du hard rock bien
couillu et qui aiment ça !
On vous retrouve avec un nouvel EP, « Get Dirty », alors avant
d'en parler, pourquoi un EP et pas un album ?
Avec toute cette période où l’on n'a pas pu voir le public ou se
produire live, on a eu envie de produire plusieurs choses en un
court laps de temps entre chaque, plutôt que faire un album et
disparaître pendant des mois à ne rien faire. On a eu envie
d'occuper de l'espace médiatique en sortant des choses
régulièrement. On a eu envie d'étaler ça dans le temps pour avoir un
peu plus de temps de paroles (Rires).
« Get Dirty » est le premier volet d'une trilogie à venir,
peux-tu nous en parler ? Où nous emmenez-vous ?
« Get Dirty » est le premier volet d'une trilogie où on va
explorer le hard rock sous toutes ses formes. Il y aura une ligne
directionnelle pour chaque EP. On commence avec « Get Dirty » qui
évolue dans du hard rock assez traditionnel et également rock n’
roll. Le volume 2 sera un peu plus heavy et le volume 3, vous verrez
bien, ce sera la surprise. On a eu envie de raconter plusieurs
choses de manière différente.
Dans notre entretien il y a deux ans, tu avais défini votre
musique comme du hard rock, mais avec une tendance à aller vers le
metal. Pour ces EPs, on y est maintenant dans le metal ?
Oui. C'est vrai qu'on a nos influences heavy metal et qu'on a
mis ça dedans. Après, on nous a qualifiés de "AC/DC like". On aime
cette image. On ne veut pas s'en défaire car ça fait partie de notre
ADN, mais on y ajoute un peu plus de nos influences musicales
personnelles qui penchent vers le heavy, le stoner, donc du coup, on
essaye de mettre un peu plus de couilles dans les Balls ! (Rires)
Y-a-t-il un ou des thèmes particuliers que vous avez voulu
développer dans cet EP ? Et de manière plus générale dans la
trilogie.
Les thèmes restent les mêmes. Sexe, drogue et rock n’ roll.
C'est un art de vivre. Le hard rock, c'est un style de vie autant
qu'un style de musique comme je le dis souvent. Donc, non, il n'y
aura pas plus de thèmes développés. Il y aura des surprises au
niveau des structures des chansons. Mais dans les paroles, ça reste
sensiblement les mêmes choses. Des histoires de vie rock n’ roll.
On reste dans le fun.
C'est ça. T'as tout compris. On ne fait pas partie de ces
groupes qui véhiculent des messages politiques ou du même style. On
n'a pas cette prétention-là. Je suis tout le contraire d'un chanteur
engagé, je suis un chanteur dégagé. (Rires) Notre seul
message, c'est le fun.
Le premier morceau de cet EP est sorti en décembre 2020, « Back
To Rea », dites donc, il n'était pas un peu long le teaser avec un
second morceau uniquement en octobre 2021 ?
(Rires) Oui, c'est vrai qu'on a mis un peu de temps. On
avait enregistré « Back To Rea » et on va le sortir maintenant. Et
c'est vrai qu'on a un petit peu traîné. Après, il y a le Covid qui
s'en est un peu mêlé. Les studios qui n'étaient pas disponibles. Du
coup, on a fait un beau cadeau, mais en avance !
Justement, la pandémie vous a-t-elle bloquée dans vos plans de
sortie de cet EP, voire même dans le plan pour la trilogie ?
Alors sur le plan de la trilogie, non, car on enregistre EP par
EP. On n'a pas tout enregistré d'un seul coup. Comme ça, ça laisse
de la place au cas où l'on aurait une inspiration de dernières
minutes. Sinon, oui, la pandémie nous a un peu bloqué sur les
créneaux de disponibilités, car on n'a pas fait toutes les sessions
telles qu'on les avait programmées. Certains pouvaient venir,
d'autres pas, selon les dates. Donc on a fait ça un peu comme on a
pu. Mais c'était plus nos emplois du temps personnels que le Covid
qui nous ont bloqués. Le Covid a fait qu'on a dû annuler les dates
prévues et les festivals, c'est surtout ça. Sinon ça a été une
période qu'on a mise à profit pour travailler encore plus les
morceaux.
Vous avez quand même réussi à vous retrouver ou vous avez
travaillé à distance ?
Oui oui. On a quand même pu se retrouver de temps en temps. Sauf
pendant la première période où c'était confinement strict pour tout
le monde. Et là, on a travaillé en visio et on s'est envoyé les
fichiers via What's App. Mais après, on a réussi à se voir très
régulièrement. Dès que les studios de répétition ont ouvert, on a
sauté sur l'occasion.
Elle vous a permis de travailler, peaufiner ce que vous aviez
déjà mis en boîte ?
Exactement. Ça nous a également permis de nous plonger sur tout
le matériel qu'on avait. On a pu prendre plus de temps pour faire le
tri entre telles et telles chansons. Cela a été une aubaine dans un
certain sens, car on a pu travailler pas mal de choses inexploitées
et là, on a eu le temps de le faire.
Les autres morceaux de la trilogie sont déjà écrits ?
Le second EP est déjà écrit. Je peux le dire, il y aura cinq
chansons dedans. Et le volume 3 est déjà bien avancé quand même.
Vous allez attendre en fonction de l'accueil du
premier EP pour finaliser le 3 puisque le second est déjà prêt ?
Non. On va rester dans les lignes directrices qu'on a pour ce
troisième volet. Les réactions n'auront pas d'effet sur l'écriture.
On va peaufiner sûrement, mais on reste sur nos idées.
L'enregistrement du volume 2 devrait se faire en février ou en mars.
La guitare est toujours très présente, c'est l'essence même de
votre groupe non ?
Ah oui, c'est sûr. Les guitaristes, si on ne les met pas en
avant, ils vont nous faire un caca nerveux. (Rires) Bien que
tout le monde sache que c'est moi la star. (Rires)
Vous avez enregistré le morceau « Get Dirty » avec Rusty Brown
d’Electric Mary, ça s'est passé comment cette rencontre ?
La rencontre s'est faite en 2019. On a ouvert pour eux. Et lui
et moi, on a super bien accroché tout de suite. On a bu des coups
ensemble toute la soirée. Et on est restés en contact après. On a
pas mal discuté pendant la pandémie, et en parlant des nouvelles
chansons, j'ai proposé un featuring à Rusty et il a dit oui tout de
suite. C'était vraiment super cool de sa part de poser sa voix
dessus. Et c'est vraiment bien de se dire que le gars qui chante là,
c'est le mec d'Electric Mary quoi. Un groupe qu'on kiffe. Et même si
on est à l'autre bout du monde l'un de l'autre, on est réunis par la
musique.
En préparant cette interview, je vois sur votre site que vous
allez faire la première partie de Nashville Pussy le mardi 24 mai
2022. Avant des premières parties d’Electric Mary, Clutch … Vous
aimez vous mettre la pression ?
Hum. La seule pression qu'on ait, on la boit nous. (Rires)
Plus sérieusement, première partie de Clutch il y a quelques
années, là ce sont les Nashville Pussy, c’est que du bonheur pour
vous ? Quelles expériences vous tirez de ces rencontres ?
Avec Clutch, pour être tout à fait honnête, et c'est un des
premières fois que je vais en parler, on n'a eu aucune interaction.
Du coup, on a retenu de cette soirée que le concert qui a été
mémorable dans une salle magnifique. Mais avec le groupe, rien. Ils
nous ont à peine dit bonjour. Les autres premières parties, comme
pour Electric Mary, ont été des super rencontres. C'est génial de
parler, d'interagir avec des gens qui ont ce niveau-là, qui sont
super humbles, et qui ont toujours des histoires à partager. Rusty
m'a parlé de la tournée qu'ils ont fait avec Deep Purple, tu as des
étoiles pleins les yeux avec les histoires de fou qu'il te raconte.
Quand Chris Holmes de WASP, qui est devenu un ami, est venu jouer
dans le clip « Back to Win », il te raconte les bitures qu'il se
prenait avec Metallica à l'époque.
Les morceaux du EP sont courts, puissants, énergiques, c'est
voulu ? Pourquoi pas un petit peu plus long Monsieur Cadbury ?
Mais les jeunes ne comprendront pas cette vanne pourrie …
(Rires) Ça, c'est clair. Ah merde, je fais partie des
vieux alors. (Rires) Heu court, court ... Le morceau « Big
Load » fait cinq minutes !
Vous devez être épuisés à la fin ? (Rires)
C'est vrai que c'est une chanson qui est assez épuisante. Ça
confirme de nouvelles choses pour Balls Out. Une écriture un petit
peu plus longue. On a des choses à dire, un peu plus longtemps dans
nos chansons. On tend de plus en plus vers des chansons de ce
format-là.
Vous êtes un groupe de scène, c'est clair, bon, même si on flippe
un peu en ce moment, vous avez de bons espoirs d’enfin pouvoir
défendre cet EP sur les planches ? Vous avez déjà des dates ?
Oui oui. On a pas mal de dates pour 2022, un peu partout en
France. On va passer par Laval, Lyon, Nice. En mai donc, la première
partie des Nashville Pussy. Même si on reste très prudents sur
l'évolution de la situation.
On a des questions rituelles en fin d'interview et à la question
"pourriez-vous définir le groupe en deux ou trois mots", vous
m'aviez répondu "Puissant. Précis. Fou.". Deux ans après, est-ce
toujours la même chose ?
Je dirais encore plus puissant, plus précis et de plus en plus
fou. (Rires)
Et dernière question, quel est le dernier morceau ou dernier
album que tu as écouté ?
Je vais voir tout de suite. C'est sûr, c'est du Thin Lizzy car
j'écoute beaucoup ça en ce moment. Et le dernier morceau et dernier
album c'est « Jailbreak ».
Merci beaucoup pour cette interview
Merci à toi.
Propos recueillis par Yann Charles
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