Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow PETER VETESKA & BLUES TRAIN

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PETER VETESKA & BLUES TRAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 janvier 2022
 

So far so good
(Blue Heart Records – Blind Raccoon – 2021)  
Durée 54’31 – 12 Titres

https://peterveteskabluestrain.com
 
Après avoir mis sa carrière musicale entre parenthèses pendant quatre décennies, c’est à l’aube de la soixantaine que le chanteur et guitariste Peter Veteska a finalement pris le parti de revenir sur le devant de la scène sous le nom de Peter V Blues Train puis sous celui de Peter Veteska & Blues Train, proposant en tout et pour tout pas moins de six albums en seulement sept ans, le dernier en date, « So Far So Good », débarquant dans les bacs en janvier de cette année. Accompagné de ses fidèles Coo Moe Jhee à la basse et Alex D’Agnese à la batterie, le frontman a une fois encore enregistré aux Shoefire Recording Studios de Long Branch, New Jersey, faisant appel cette fois à Jeff Levine pour prendre en main les ivoires mais aussi à nombre de musiciens du cru avec en particulier Mikey Junior aux harmonicas. S’offrant pour la fine bouche quelques duos pas piqués des vers avec Jenny Barnes, Peter Veteska va une nouvelle fois nous entrainer vers un blues très haut de gamme dans lequel il n’hésite jamais à laisser trainer des influences venues du jazz, de la soul ou encore de la rumba. Avec pas moins de huit pièces originales et quatre adaptations empruntées à Morgan Babb (« I Miss You So »), James Cotton (« Young Bold Woman »), Guitar Slim (« You Give Me Nothing But The Blues ») et Johnnie Johnson (« Baby Please »), le groupe multiplie les effets de style et nous transporte des bas-fonds de Chicago jusqu’au clubs du Texas en passant par Kansas City mais aussi par New York ou encore St. Louis et même Memphis, distillant au passage de véritables feux d’artifices qui rendent le moment inoubliable. On ne restera pas insensible à des originaux comme « Done With Bad Luck », « Lovin’ Oven », « Low Down Dirty Blues » ou encore « East Coast Blues » qui finissent de faire de « So Far So Good » un de ces albums baignés de belles guitares que l’on a le plus grand mal à extraire de la platine une fois qu’il s’y est frayé un passage. A écouter d’urgence !