Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 18 janvier 2022
Breakfast served cold
(Autoproduction – 2022)
Durée 42’35 – 11 Titres
https://sunnybleau.com
Elle se présente
plus facilement en tant que storyteller qu’en tant que chanteuse et
après avoir longtemps évolué dans un répertoire où le jazz et les
standards occupaient une grande partie de ses prestations, Sunny
Bleau a suivi les conseils de ceux qui lui proposaient de se tourner
vers le blues, une musique qui semble faite sur mesure pour elle et
dans laquelle elle a trouvé une nouvelle dimension, une nouvelle
aura. Éminemment positive et optimiste dans la vie mais aussi dans
son métier, l’artiste nous dévoile en ce début d’année son premier
album personnel, un recueil de onze titres enregistré en compagnie
Nicholas "Nic" Cocco aux guitares, Alex Karasinski à la basse et
Paul "Groove Galore" Kastick à la batterie, un ouvrage dans lequel
elle s’efforce de se promener en direction des diverses couleurs du
blues et pour lequel elle fait ce qu’elle sait faire de mieux,
raconter des histoires en y mettant l’art et la manière. Des
histoires drôles, touchantes, enjouées ou au contraire plus
profondes voire plus graves, c’est avec un talent sans cesse
renouvelé que Sunny Bleau se laisse aller à entrer dans le costume
d’une blueswoman, un costume superbement ajusté qui lui va plutôt
bien et qu’elle parvient à mettre admirablement en valeur grâce à
des titres comme « Holly Water And Hell Fire », « King Of Hearts »
ou encore « Denver » mais aussi avec de sacrés morceaux de bravoure
très croustillants comme « He’s My Peach », « Autumn Leaves », «
Bedroom Rendezvous » ou « I Should Be Sleeping ». Si la voix de
Sunny Bleau est un délice, c’est portée par des instrumentations
très bien pensées qu’elle parvient à faire de « Breakfast Served
Cold » une véritable découverte, voire même une révélation.
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