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JOHN MILK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 janvier 2022
 

Don’t blame the hammer
(Underdog Records – 2021)  
Durée 21’39 – 6 Titres

https://www.facebook.com/thejohnmilk
 
Il est apparu sur la scène musicale française en 2014, au moment où la tendance soul revival était à son apogée et c’est quasiment instantanément que John Milk s’est fait une place de choix auprès d’un public qui acclamera ses deux premiers albums, « Treat Me Right » en 2015 et « Paris Show Some Love » en 2017. Il faut reconnaitre que le jeune homme avait bien joué son jeu en proposant une soul jamaïcaine inspirée de ses idoles et en laissant entrer au fur et à mesure des évolutions des influences venues du hip hop, du funk ou encore de l’electro. Et puis il aura fallu attendre quatre ans pour que John Milk revienne sur le devant des bacs à l’automne dernier avec « Don’t Blame The Hammer », une troisième tartine en forme de EP avec six titres composés, mis en boite et produits par l’artiste lui-même, dans son propre studio. Faisant montre une fois encore d’une avancée dans le contenu de sa musique, le soulman s’affranchit de ses influences majeures, les Curtis Mayfield et autres D’Angelo, pour s’offrir une véritable personnalité dans laquelle la soul jamaïcaine est toujours très présente mais où elle ouvre en grand ses bras au rhythm’n’blues, à la nu soul et une fois encore au hip hop. Peu disert sur son travail et sur ses inspirations, John Milk s’exprime au travers de ses rythmes, de ses riffs, et privilégie les sensations qu’il parvient à provoquer chez l’auditeur avec des créations comme « Offline Love » mais aussi avec les différents remixes de « The Hammer » inspirés de Blanka et de Patchworks. Des versions instrumentales pour finir de donner du cachet et de la teneur à l’ouvrage et voilà les fans comblés avec un ouvrage certes un peu bref, mais en même temps très dense. La soul n’a pas fini de faire parler d’elle, quelle que soit la forme qu’elle adopte …