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TINSLEY ELLIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 04 janvier 2022
 

Devil may care
(Alligator Records – 2022)  
Durée 48’15 – 10 Titres

http://www.tinsleyellis.com
 
Il fait partie des grands guitaristes et chanteurs de blues rock sudiste adulés par les fans et comme tous les autres membres de la confrérie, Tinsley Ellis s’est retrouvé bloqué en mars 2020 par la pandémie mondiale qui a mis un grand coup de frein à toute forme d’activité artistique. Contrait d’annuler la tournée qui accompagnait son album « Ice Cream In Hell » récemment paru, l’artiste a avalé les deux mille quatre cents miles qui séparent Reno d’Atlanta et s’est rapidement confiné chez lui avec des instruments et des amplis qu’il n’avait plus utilisé depuis des lustres, se goinfrant de musique pour compenser son désœuvrement et commençant à réécouter les enregistrements de ses idoles, des Allman Brothers jusqu’à Freddie King en passant par Michael Bloomfield et bien entendu par BB King. En l’espace de dix huit mois, Tinsley Ellis avait écrit et composé pas moins de deux centaines de nouveaux morceaux, mais il les avait également présentés à ses fans au travers de sessions vidéo qui lui permettaient de garder le contact avec le reste du monde. Parti s’installer avec son complice claviériste et producteur Kevin McKendree mais aussi avec Steve Mackey à la basse et Lynn Williams à la batterie au Rock House studio de Franklin, en périphérie de Nashville, le bluesman a finalement mis en boite une dizaine de compositions pour son nouvel album, « Devil May Care », un ouvrage dans lequel il mélange rock pêchu et blues puissant pour un résultat que se veut à la fois dynamique et entrainant. On se laisse facilement entrainer dans de superbes glissades orchestrées à grand renfort de bottleneck et on apprécie autant les riffs toujours très bien sentis que les solos particulièrement inspirés qui apportent une belle dose de piment à des pièces très réussies comme « One Less Reason », « Just Like Rain », « Don't Bury Our Love », « One Last Ride » ou encore « Slow Train To Hell ». A noter enfin la présence de Jim Hoke au sax et Andrew Carney à la trompette sur trois titres pour un album très abouti à paraitre le 21 janvier. De l’aveu même de Tinsley Ellis, « Devil May Care » a autant été imaginé pour plaire à l’artiste lui-même qu’à son public, et il faut bien reconnaitre que ça fonctionne carrément bien !