Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 25 décembre 2021
Yet
(MIG Music – Musea – 2021)
Durée 44’35 – 11 Titres
https://www.nashalbert.com
Chanteur et guitariste originaire de Tbilisi, en Géorgie, Nash
Albert a été biberonné à la musique folklorique de son pays
d’origine mais aussi au rock que ses frères ainés faisaient entrer
en contrebande … C’est lors de son passage à l’université qu’il
formera son premier groupe, Salamandra, avec lequel il partira aux
Etats Unis en 1991, profitant de la Perestroïka de Gorbatchev.
Suivront six années de rock et de concerts, de petits boulots et de
fins de mois difficiles mais aussi de belles rencontres, avec Ahmet
Ertegun d’Atlantic Records par exemple. De retour au pays, Nash
Albert s’installe à Moscou et se lance dans l’aventure Blast qui
durera une quinzaine d’années et qui lui ouvrira les portes de
l’Angleterre où ses albums seront bien accueillis, avant de se
tourner vers une carrière solo en 2014 et de proposer un premier
album, « Rude Beggar », un an plus tard. De retour en studio en 2019
avec ses vieux complices de Salamandra, celui que l’on surnomme The
Godfather Of The Russian Alternative Scene fera le pari de laisser
ses inspirations les plus folles prendre le dessus et finira par
proposer « Yet », un album débordant d’imagination dans lequel on
remarque des influences qui vont de Bob Dylan à David Bowie en
passant par les Beatles. Produit par Tim Palmer connu pour ses
travaux avec Pearl Jam, David Bowie ou encore Tears For Fears, ce
nouvel effort de Nash Albert interpelle par sa profondeur, par son
apparente simplicité qui cache en fait une incroyable complexité et
enfin par son côté immédiat qui transforme des titres comme « Kill
The Fear », « Monkey Blues », « Cocaine Hangover », « I Won’t Look
Back » ou « Marbella » en de véritables classiques qui ne vous
quittent plus de la journée dès que vous les passez dans la platine.
La voix est prenante, les instrumentations ne le sont pas moins …
Dès lors, tout est permis !
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