Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 18 décembre 2021
Quand vient la nuit
(Play It Loudly Records – 2021)
Durée 33’30 – 11 Titres
https://www.facebook.com/weekendaffair
Ils ont collaboré avec des artistes comme Albin de la Simone, Julien
Doré ou encore Pomme, rien de bien surprenant dès lors qu’ils se
soient dirigés du côté d’une chanson française aux accents pop avec
Weekend Affair, le duo que Cyril Debarge et Louis Aguilar ont créé
pour mettre en exergue le talent de composition du premier et les
textes mélancoliques du second. Cela étant fait, il ne restait plus
qu’à imaginer des histoires que le groupe pourrait compiler sur son
nouvel album, des histoires où il est question d’espoir et de
désespoir, d’amour parfois, d’oubli de temps à autre, mais surtout
des histoires que l’on aurait pu croiser sur les albums d’Alain
Bashung, certes avec d’autres instrumentations, ou encore sur ceux
d’Etienne Daho. Le chant très classieux et organique contraste à la
perfection avec les rythmes aux dominantes électroniques à la
tendance old school, et plus on chemine au gré des « Fini de jouer
», « Dépêche-toi », « Enfants de la fatigue », « Tes jambes à mon
cou » ou « J’ai mis mon survêt », plus on se dit que Weekend Affair
a trouvé le créneau le plus juste pour aller caresser les tympans
des nostalgiques des années disco, des boites à rythmes et des
synthés vintage. Ça ne paierait pas de mine si ce n’était pas fait
avec autant d’ingéniosité mais là où ils auraient pu tomber dans le
piège d’un album parmi tant d’autres, les deux complices ont réussi
à faire de « Quand vient la nuit » un album unique en son genre.
Dans les bacs depuis fin novembre !
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