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LUTHER ‘GUITAR JUNIOR’ JOHNSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 07 décembre 2021
 

Once in a blue moon
(Crossroads Blues Media – 2021)  
Durée 75’19 – 8 Titres

http://www.lutherguitarjuniorjohnson.com
 
B.B. King n’avait pas encore quinze ans lorsque Luther ‘Guitar Junior’ Johnson a vu le jour à Itta Bena, petite bourgade du comté de Leflore dans le Mississippi, et si ce dernier n’a pas eu l’immense carrière de son ainé, il n’en reste pas moins qu’il a connu de belles heures de gloire en accompagnant Magic Sam dans les années 60 puis Muddy Waters pendant près d’une décennie, en participant au fameux film des Blues Brothers et en récoltant un Grammy Award mais aussi un W.C Handy Award. Parti s’installer à Chicago durant sa jeunesse, Johnson partira pour Boston où il reprendra sa carrière solo en 1980, carrière qu’il ponctuera de quelques albums mais aussi de nombreux concerts. Enregistré en Floride, au Hideaway Café de St Petersburg, un soir de lune bleue coïncidant pour la première fois avec Halloween depuis trois quarts de siècle, « Once In A Blue Moon » revient sur plus de soixante années passées à jouer du Chicago Blues, un exercice que Luther ‘Guitar Junior’ Johnson accomplissait une fois encore ce jour-là avec ses Magic Rockers, Chris ‘Kid’ Royal aux guitares, Pat Herlehy au saxophone, Paul Nadeau aux claviers, Otis Doncaster aux harmonicas, Mickey Maguire à la basse et Magic Drumski à la batterie. Revisitant de la plus belle des manières un lot de classiques du blues avec à la carte des « C.C. Rider », « Flippin' & Floppin' », « Hoochie Coochie Man », « Stealing Chickens » et autres « Mean Old World », le groupe n’en finit plus de laisser le blues se répandre avantageusement auprès d’une assistance qui manifestement se régale des guitares qui dégoulinent mais sans jamais trop en faire, des parties de sax et de claviers toujours pleines de feeling et de spontanéité, d’une rythmique au sommet de son art et d’une voix superbement éraillée mais absolument pas usée par tant d’années passées sur les planches. Un véritable trésor de blues à l’ancienne comme on arrive encore à en entendre lorsque l’on se pose au hasard d’un club et qu’une vieille légende du blues s’y produit, souvent de manière aussi discrète qu’impromptue. Un must !