Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 05 décembre 2021
Merci bisous
(Sire Bernard Productions – Idol – 2021)
Durée 15’24 – 6 Titres
https://www.facebook.com/MonokiniOfficiel
Entre twist, yéyé et pop rock des sixties, Monokini fait danser les
bals, les clubs et les plages depuis 2014 à grand renfort des tubes
de cette époque pleine d’insouciance. Il faut bien reconnaître que
Brunehilde Yvrande au chant, Yann Féry aux guitares, Guillaume
Zeller aux claviers et aux guitares, Olivier Smith à la basse et
Benjamin Vairon à la batterie n’ont pas leur pareil quand il s’agit
d’aller piocher dans le meilleur de la scène vintage hexagonale pour
faire le job de manière efficace et sincère. Marqué comme le reste
de ses homologues artistes par l’arrêt des activités lié à la
pandémie, le groupe a finalement décidé de mettre à profit cette
période de vaches maigres pour mettre en boite une première
rondelle, un EP qu’il a choisi d’appeler « Merci bisous » pour
coller encore mieux à cette ambiance âge tendre et tête de bois qui
va comme un gant à Monokini, un nom de scène qui lui va lui aussi
plutôt bien. En six compositions qui rappellent autant Françoise
Hardy et Jane Birkin que Nino Ferrer et Serge Gainsbourg, le quintet
va nous ouvrir les portes d’un monde qui sent bon le surf rock des
Beach Boys, mais à la sauce française, un univers à la fois drôle,
sensuel, dansant et insouciant dans lequel les filles sont belles et
où les garçons affichent forcément un côté faussement bad boy, le
tout offrant le meilleur prétexte du monde à Monokini qui en profite
pour nous séduire avec des chansons tubesques comme « Quand c’est
non, c’est non ! », « Mon papa ne veut pas », « Toujours là », « Le
temps du rock’n’roll » ou encore « Tu avais raison ». Sans jamais se
prendre au sérieux, le combo joue son rôle d’entertainer avec une
réelle sincérité et c’est la fleur au fusil et le sourire aux lèvres
que Monokini s’apprête à reprendre la route avec en poche une
galette déjà disponible dans les bacs depuis la fin novembre. Les
nostalgiques de la grande époque yéyé vont adorer, c’est certain !
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