Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 15 novembre 2021
Encore à contre courant
(Melmax Music – Kuruneko – 2021)
Durée 22’32 – 8 Titres
https://www.facebook.com/whitevelvetsound/
La trentaine élégante et épanouie, Juliette Richards que l’on avait
pu croiser dans diverses formations telles que Tinun’s, Golden Gloss
And The Cannon ou encore la Compagnie Akté revient cette fois avec
un premier projet personnel pour lequel la Havraise se lance dans la
pop baroque. Une première sortie en 2019 avait mis le pied de White
Velvet à l’étrier, et puis les évènements que l’on connait sont
passés par là et après une première reprise de « Tout simplement
(Tout doucement) », le tube de Bibie, c’est cette fois avec un album
de huit titres pour une vingtaine de minutes que la chanteuse se
dévoile à son public dans un style qui s’éloigne un peu de ses
premières apparitions où elle s’inspirait de Patti Smith, PJ Harvey
ou encore Janis Joplin. La voix douce et affirmée, la pop élégante,
White Velvet nous entraine dans une florilège où ses propres
morceaux viennent se mélanger à ceux de François Béranger, de
Georges Brassens ou encore d’Alain Souchon et c’est en emballant le
tout dans des orchestrations pleines d’ingéniosité et d’audace que
Juliette se présente « Encore à contre courant » mais toujours avec
une réelle inspiration qui la pousse à donner le meilleur
d’elle-même sur des pièces originales comme « Encore un peu » et «
Trop jeune » et sur des classiques comme « La vie ne vaut rien » ou
« Il n’y a pas d’amour heureux ». Le seul petit regret sera une
durée un peu trop réduite là où l’on aurait vraiment apprécié
trouver un ou deux morceau de plus … Une excuse supplémentaire pour
revenir très vite avec une suite sans doute !
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