Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CHARLIE BARATH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 novembre 2021
 

Just me and my friend(s)
(Autoproduction – 2021)  
Durée 70’44 – 17 Titres

https://charliebarathharmonica.com
 
Né en Virginie Occidentale, Charlie Barath a grandi dans l’ouest de la Pennsylvanie où il a appris le métier de charpentier tout en se passionnant pour la musique en général et pour l’harmonica en particulier, apprenant à jouer toutes sortes de répertoires là où beaucoup de ses homologues se restreignent au blues et devenant au bout du compte un véritable maître de l’instrument. Se produisant dans nombre de salles et de festivals, l’artiste qui est également un chanteur très honorable a sorti un EP en 2019 et revient cette année avec un album de dix-sept titres enregistré en compagnie de multiples invités apportant guitares, dobros et mandolines mais aussi violons, claviers, cuivres et autres basses et batterie pour un résultat plus que varié. En soixante-dix minutes, Charlie Barath va s’attacher à nous faire traverser les différentes facettes de sa personnalité, se présentant tantôt comme un bluesman de Chicago ou encore du Delta, comme un chanteur de folk ou de country voire plus simplement comme un artiste d’Americana au sens le plus large du terme et nous délivrant une très grande majorité de pièces originales dans lesquelles il est question de ses régions de cœur, de ses amours, de leurs joies et de leurs peines, et de tout ce qui contribue à faire de lui un artiste et un homme à part entière. On le suivra ainsi d’un « Mississippi Bound » jusqu’en « Ohio », croisant une « Travelin’ Woman » ou encore une « Sweet Nadene », passant par des « Losin’ My Mind Over You », des « Little Turtle Nightlight » et des « Highball And Covered A Dish » et finissant même avec « One Way Gal », un titre de William Moore, une légende du ragtime qui l’avait enregistré en 1928. Rafraichissant au possible, même s’il est assez hétéroclite, « Just Me And My Friend(s) » s’impose comme une belle carte de visite pour un artiste au champ d’action très vaste que l’on aura vraiment plaisir à découvrir, un de ces bluesmen ouverts en grand sur leur époque, même s’ils adoptent un jeu assez vintage dans l’esprit.