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KRIS WILEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 19 octobre 2021
 

Kris Wiley
(Continental Blue Heaven – 2021)  
Durée 49’10 – 10 Titres

https://continentalrecordservices.bandcamp.com
 
Présentée par le Los Angeles Times comme la guitariste de blues la plus prometteuse à émerger depuis Bonnie Raitt, Kris Wiley s’est fait connaitre dans les années 90 en se produisant dans toute la South Bay puis dans le reste des Etats Unis avec des concerts à New York, Chicago, Nashville ou encore Memphis et même en Europe, sortant deux albums très bien accueillis par le public et par ses pairs avant de totalement disparaitre des écrans radar pendant un quart de siècle tout entier et de finalement réapparaitre cette année avec un nouvel effort éponyme produit par Carla Olson qui a précédemment œuvré pour Paul Jones, Joe Louis Walker, Alvin Youngblood Hart, Taj Mahal ou encore Otis Rush. Fortement influencée par les trois King, Albert, Freddie et B.B., la chanteuse et guitariste revient donc avec un album de blues teinté de rock et de rhythm’n’blues, une galette de dix titres remplie jusqu’à plus faim d’hymnes en puissance, de classiques dans la veine de ceux que nous ont offert des artistes comme Beth Hart, Joanne Shaw Taylor, Bonnie Raitt bien évidemment, mais aussi Pat Benatar ou encore Ana Popovic. On appréciera tout particulièrement un grain de voix taillé sur mesure pour le blues et un jeu de guitare plein de puissance et de nuances qui emmènent l’auditeur vers des morceaux comme « Inside Outside », « Paying The Price », « Stop Thinking About You », « Over Again », « I Can't Love Without You » ou encore le superbe instrumental « Pops », de véritables tranches de blues dans lesquelles rien ne manque, ni les riffs tirés à quatre épingles, ni les solos superbement exécutés, ni même les refrains fédérateurs que le public reprendra forcément en chœur lors des prochaines apparitions scénique de Kris Wiley, une artiste encore un peu dans l’ombre qui ne devrait pourtant pas tarder à revenir à une place de choix sous les feux des projecteurs. L’album mérite vraiment qu’on s’y intéresse, et si d’aventure un concert se présentait, nous ne serions sans doute pas les dernier à signer pour y assister !