| DIANE DURRETT & SOUL SUGA
|
|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
dimanche, 17 octobre 2021
Put a lid on it
(Blooming Tunes Music – Blind Raccoon – 2021)
Durée 32’56 – 8 Titres
http://www.dianedurrett.com
Elle est auteure, compositrice, interprète et productrice reconnue
dans le monde entier mais Diane Durrett est également une
personnalité très engagée pour la défense des droits des artistes et
de leurs œuvres, ce qui la pousse à prendre des fonctions
importantes au sein de la Recording Academy ou encore de la Producer
Engineer Wing d’Atlanta, sa ville natale. Après avoir collaboré avec
des artistes comme William Bell, Jerry Ragovoy et Oliver Wood pour
l’écriture de ses chansons et partagé la scène avec Sting, Gregg
Allman ou encore Chuck Leavell, la chanteuse revient cet automne
avec un nouvel album, le neuvième, qu’elle a une fois encore
enregistré avec Soul Suga, son groupe où l’on retrouve Melissa
Junebug à la batterie, Yoel B'nai Yehuda aux claviers, Mike Burton
au saxophone, Fuji Fujimoto et Gregg Shapiro à la basse, et les
guitaristes Tomi Martin, Cody Matlock et Ian Schumacher ainsi que
Tinsley Elis en invité spécial. Frappée de plein fouet par la
pandémie qui a réduit à néant toutes ses opportunités de concerts,
Diane Durrett a choisi de rester positive et a travaillé durant
cette période avec ses compagnons à l’élaboration de ce nouvel
effort mais aussi à la réalisation de vidéos au travers desquelles
elle s’efforçait de véhiculer un message d’espoir et de positivité.
Parvenus à enregistrer une œuvre à la fois très dense et très
complète avec « Put A Lid On It », Diane Durrett & Soul Suga
vont nous entrainer sans la moindre résistance dans une grosse
demi-heure marquée par le blues, la soul, le gospel, le jazz et le
funk mais aussi par des colorations pop qui ouvrent en grand les
pages de l’ouvrage vers un public élargi qui ne pourra qu’apprécier
des titres comme la ballade « In My Soul », la pépite soul « Blue
Water », un « Wish It Would Rain » craquant au possible, la bombe
funky « Make America Groove » et bien entendu un tittle track
dansant à souhait proposé aux radios en guise de premier single. Du
piano jusqu’à l’orgue Hammond en passant par des guitares très bien
dosées et un saxophone plein de relief, rien n’est jamais laissé au
hasard sur un album qui flirte avec la perfection tout en restant
plein de feeling et de spontanéité. Du grand art !
|
