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ROBERT JON & THE WRECK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 15 octobre 2021
 

Shine a light on me brother
(Continental Record Services – 2021)  
Durée 43’11 – 10 Titres

https://robertjonandthewreck.com
 
Fer de lance de la scène rock sudiste inspirée par les célèbres Allman Brothers, Robert Jon & The Wreck a fait son retour en force début septembre avec un nouvel album, « Shine A Light On Me Brother », mais aussi avec une belle tournée européenne qui a fait un passage par Paris. Enregistrée pendant la pandémie, la rondelle autoproduite rassemble une dizaine de titres sur lesquels Robert Jon Burrison au chant et aux guitares, Henry James aux guitares, Steve Maggiora aux claviers, Warren Murrel à la basse et Andrew Espantman à la batterie mettent en avant ce qu’ils savent faire de mieux, c’est-à-dire une musique qui s’imprègne de racines venues du rock, du blues, du rhythm’n’blues et de l’Americana pour emmener le public dans un univers très personnel où planent les ombres de grands noms comme Lynyrd Skynyrd, The Blues Brothers, ZZ Top et nombre d’autres encore. Forts d’une discographie conséquente et de tournées ou de concerts donnés en compagnie de Joe Bonamassa, Walter Trout, Eric Gales, Devon Allman ou encore Billy Sheehan, Robert Jon & The Wreck ont acquis non seulement une véritable légitimité auprès des fans mais aussi une formidable expérience et un talent de songwriting qui poussent le groupe à nous offrir des riffs soignés et des refrains qui collent à la peau, le ton étant tout aussi séduisant quand on s’aventure dans les ballades acoustiques, dans un rock plus psychédélique ou carrément dans un bon classic rock qui met le feu à la platine. Le ton assuré et les harmonies vocales superbement travaillées par une formation où chacun prend part aux chœurs, « Shine A Light On Me Brother » ne manque absolument pas son objectif et s’en vient charmer l’assistance avec un tittle track franc et massif mais aussi avec de superbes songs comme « Ain’t No Young Love Song », « Hurricane », « Movin’ » ou encore « Anna Maria » dans lesquelles l’émotion est palpable. Un détour bien dansant avec « Radio » avant de refermer les valises et voilà un album particulièrement bien fait dont il ne reste plus qu’à se repaitre jusqu’à plus faim … Déjà disponible en CD ou en vinyle dans tous les bons bacs, et bien entendu en numérique pour les plus geeks !