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PAT O'MAY à CLEON (76) pdf print E-mail
Ecrit par Evelyne Balliner  
vendredi, 08 octobre 2021
 

NOBODY’S CULT – PAT O’MAY
LA TRAVERSE – CLEON (76)
Le 1er octobre 2021

http://patomay.com/
https://www.facebook.com/nobodyscult
https://www.latraverse.org

Ce soir, c’est l’ouverture officielle du 26ème Festival Blues de Traverse et c’est avec un haut niveau de décibels que l’on va fêter cette nouvelle saison. Après autant de dates annulées, le public a un peu de mal à revenir, mais patience, ils seront bientôt tous là.

Deux invités, hard rockeurs vont envahir la salle. Pour commencer, Nobody’s Cult, groupe formé en 2015 est mené par Lena Woods. Avec une voix puissante, elle s’accompagne d’une harpe électrique, instrument plutôt rare pour un set de hard rock. Avec ses complices, Vincent Fabert à la guitare, Mattéo Casati à la basse et Gregory Jacques à la batterie, ils ont concocté et sorti en 2021 un album onze titres. Passant du punk au rock, du hard rock à la ballade comme dans « Blackout » ou « Swan Song » ou encore « Feel Blues », on en a plein les oreilles. Des applaudissements bien mérités terminent cette première partie.

« Welcome To A New World », c’est le titre d’un tout nouvel album, le huitième de Pat O’May. Il accompagne une toute nouvelle tournée du même nom. Pat 0’May arrive en pleine forme sur les planches de Cléon. Il ressuscite de retrouver enfin ce public qui lui a tant manqué. Mais bon, nous ne sommes pas là que pour les embrassades.

Ce dernier album est une histoire musicale. Peut-être l’histoire de Pat O’May lui-même. Sur le côté de la scène, un écran géant s’anime. Avec un visuel inspiré de « Matrix », entrecoupé d’images de l’Histoire, du discours de Churchill, des photos d’hommes et femmes politiques, Trump, Thatcher, la musique prend sa place.

No Face, l’individu, erre dans le temps, se renfermant sur lui-même, vivant dans l’isolement et extériorisant ses peurs. La musique est oppressante, stressante, puissante. On pourrait entendre des morceaux des Pink Floyd comme « Welcome To The Machine ». Tout au long du set, No Face va se libérer, retrouver sa liberté, renouer les contacts, redevenir sociable.

Quelques solos plus tard, au bout de plus d’une heure de musique en continu, c’est « In This Town » qui libère totalement notre homme de ses torpeurs. No Face aurait bien un air de Pat O’May pendant ces deux dernières années, enchainant confinements, frustrations, isolement. Un magnifique concert et un superbe album.

Evelyne Balliner – octobre 2021