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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 03 septembre 2021
Phoenix
(Verycords – 2021)
Durée 63’24 – 14 Titres
https://verygroup.fr/verycords/artists/sortilege/
https://www.facebook.com/SortilegeWithZouille
Formé en 1981 en banlieue parisienne, Sortilège a très vite trouvé
sa place au sein des formations hard rock et heavy metal de
l’époque, les Attentat Rock, Satan Jokers, Klaxon, Vulcain et autres
H-Bomb, devenant rapidement une icône du genre auprès d’une
génération de chevelus arborant fièrement leurs perfectos, bracelets
à pointes et autres vestes à patches. Multipliant les concerts et
s’offrant de belles premières parties à une époque où bourgeonnait
une scène sur laquelle on comptait les encore jeunes Mötley Crüe,
Metallica ou Slayer et les déjà bien expérimentés AC/DC, Iron Maiden
et Judas Priest, le groupe emmené par Zouille au chant allait
connaitre une progression régulière avec entre autres une
participation au Breaking Sound Festival au Bourget en 1984 et
l’enregistrement d’un second album en 1986 qui scellera
malheureusement le sort d’un groupe tenaillé par des tensions
internes. De retour en 2019 avec son chanteur originel, plus de
trente ans après une séparation toujours mal cicatrisée, pour
participer un festival en Allemagne, Sortilège s’efforcera de
poursuivre l’aventure et après de nombreux concerts, c’est cette
fois ci du côté des bacs que Zouille présente le nouveau line up du
groupe avec Bruno Ramos et Olivier Spitzer aux guitares, Sébastien
Bonnet à la basse et Clément Rouxel à la batterie. Au menu des
festivités, douze des morceaux historiques de Sortilège
réenregistrés avec un groupe qui semble soudé et qui marche avec
talent sur les marches d’un glorieux passé en revisitant avec
beaucoup d’inspiration des classiques comme « D'ailleurs », « Délire
d'un fou », « Mourir », « Quand un aveugle rêve » ou encore « Chasse
le dragon », livrant en prime deux inédits qui ont l’intelligence
d’être très actuels dans leur conception et de ne pas s’enfermer
dans un carcan hard 80’s trop étriqué, « Phoenix » et « Toujours
plus haut ». Vous ajoutez l’hymne éponyme du groupe pour mettre fin
à cette grosse heure de retrouvailles et voilà de quoi se donner
envie de redécouvrir le travail de Zouille et consorts avec une
musique sur laquelle le temps n’a finalement eu que très peu
d’emprise ! Dans les bacs depuis la fin aout …
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