Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 04 août 2021
Joy is coming
(Autoproduction – 2021)
Durée 40’59 – 10 Titres
http://www.guyking.net/
Véritable pièce maitresse sur la scène blues et jazz de Chicago, Guy
King est un formidable guitariste doublé d’un chanteur à la voix
délicate qui a fait ses classes aux côté de Willie Kent avant de se
décider à voler de ses propres ailes, parvenant à réaliser un
véritable coup de maitre avec son précédent effort, « Truth », qui
avait fait l’effet d’une bombe auprès d’un public de connaisseurs.
De retour juste avant l’été avec « Joy Is Coming », le virtuose
s’attache encore et toujours à réaffirmer une filiation artistique
avec des pointures comme Eric Clapton, Bill Withers, Albert King ou
encore Wes Montgomery mais s’efforce en même temps de mettre
l’accent sur des talents de songwriter au travers de pièces
originales dont sept ont été co-écrites avec David Ritz, auteur et
compositeur à qui l’on doit entre autres le « Sexual Healing » de
Marvin Gaye. Proposant un album très personnel, voire même par
moment intime, Guy King laisse éclater ses instincts et se livre
comme jamais il ne l’avait fait auparavant, s’escrimant avec un
talent fou sur les pièces les plus connotées jazz et besognant comme
un beau diable sur les parties plus purement blues pour livrer à la
fin de la route un album événement coproduit avec le guitariste Josh
Smith, ouvrage sur lequel on remarquera forcément le featuring d’un
autre guitariste de renom, Joe Bonamassa, qui se pose de manière
magistrale sur « Devil’s Toy », le premier single de « Joy Is Coming
». On remarquera enfin la présence vocale de Vanessa Bell Armstrong
sur « Up, Up, Up » mais aussi et surtout un travail tout particulier
réalisé sur la voix de Guy King qui nous livre des « Choices », «
Hole In My Soul », « Don't Do It (If You Don't Want To Do It) » ou
encore « A Prayer For Me » à faire pâlir les plus grands crooners.
L’album incontournable d’un artiste qui n’avait jamais réussi à être
aussi polyvalent à ce jour !
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