Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 03 août 2021
Flathead
(Horton Records – 2021)
Durée 39’59 – 9 Titres
https://sethleejones.com/
Originaire de Tulsa, Oklahoma, Seth Lee Jones est non seulement un
luthier reconnu mais aussi un guitariste au toucher tout particulier
qui lui a permis de se forger un style et un son très personnel.
Parti étudier à Los Angeles à l’âge de quinze ans, le jeune homme se
formera en musique classique et en jazz au LA Valley College avant
de finir major de sa promotion au Hollywood’s Musicians Institute et
c’est en 2010 qu’il rentrera chez lui pour entamer une carrière bien
remplie au milieu des instruments qu’il fabrique, qu’il restaure ou
avec lesquels il joue. Habitué à se produire chaque semaine dans un
des clubs principaux de Tulsa, The Colony, Seth Lee Jones et son
groupe où l’on trouve Bo Hallford à la basse et Matt Teegarden à la
batterie se sont offerts le luxe d’une journée en studio durant
laquelle, en moins de huit heures, ils ont mis en boite neuf
reprises d’artistes aussi variés que Muddy Waters, Steve Pryor, Ray
Charles ou encore Roger Miller. Se réappropriant totalement des
morceaux comme « I Can’t Be Satisfied », « Driving Wheel », « Moving
Me (Way Too Fast) », « You Gonna Wreck My Life » ou encore « Tulsa
Time », Seth Lee Jone nous offre une vision très personnelle mais
pas inintéressante du tout, loin s’en faut, du blues et du blues
rock. On soulignera encore la reprise du fameux « Mary Ann » de Ray
Charles, morceau sur lequel le guitariste accueille un de ses pairs,
Mike Satawake, dans le rôle du special guest. Programmée pour le 10
septembre, la sortie de « Flathead » donnera au public une vision
fidèle de ce que le groupe donne réellement en live puisqu’aucune
retouche n’a été faite sur l’enregistrement. Mais pour s’en assurer,
il faudra forcément s’envoler pour les Etats Unis pour y découvrir
l’artiste dans sa ville de cœur et dans son club fétiche !
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