Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow BROKE FUSE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BROKE FUSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 20 juillet 2021
 

Rocket ride
(Autoproduction – 2021)  
Durée 39’31 – 12 Titres

https://www.brokefuse.com/

Arrivé dans les bacs tout juste un an après le dernier album en date de Broke Fuse, « Rocket Ride » reprend très naturellement le concept de son prédécesseur, à savoir un enregistrement en home studio avec des musiciens invités, pandémie mondiale oblige, et surtout un mélange des genres qui pousse le multi-instrumentiste Jay Moonah  à regarder dans toutes les directions, celle du blues et du rock bien entendu, mais aussi celles du prog, du jazz, du swing et même des ambiances latines. Harmoniciste connu pour avoir passé plus de trois décennies au sein de divers groupes, le frontman n’hésite pas à nous offrir trois instrumentaux dédiés au ruine-babines mais sait également se livrer à de belles démonstration chantées, soutenu il est vrai dans sa démarche par des guests comme Debbie Flemming, Sheila McGovern, Chris Patheiger, Neil Bennett, Matthew Bartram et Karen Moonah aux voix, Mike McKenna et Alex Matthew aux guitares et enfin Eric Lambier au piano. Imprévisible au possible, Broke Fuse laisse son inspiration l’emmener dans des directions inattendues au gré de ses notes et si le résultat peut parfois apparaître un peu décousu, voire même carrément alambiqué, c’est avec toujours le même plaisir que l’on se laisse surprendre par un ukulélé, un harmonium ou encore un thérémine au fil de pièces comme « Rocket Ride », « One Shot », « Stingray Blues », « Miss Me When I’m Gone » ou « The Ballad Of Sonny Shade » mais aussi d’intermèdes mettant à l’honneur l’harmonica comme « The Stephenson Swamp Stomp », « Agitation (For The Common Good Part 1) » et « Los Detalles Del Diablo ». Quelques images d’archives de la NASA pour illustrer la vidéo tittle track, sans doute pour se rappeler qu’enfant Jay Moonah voulait devenir astronaute, et voilà un album au spectre très large, un de ceux dont on ne gardera pas forcément tout, mais duquel on ne jettera absolument rien.