Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 20 juillet 2021
Rocket ride
(Autoproduction
– 2021)
Durée
39’31 – 12 Titres
https://www.brokefuse.com/
Arrivé dans les bacs tout juste un an après le
dernier album en date de Broke Fuse, « Rocket Ride
» reprend très naturellement le concept de son
prédécesseur, à savoir un
enregistrement en home studio avec des musiciens invités,
pandémie mondiale oblige, et surtout un mélange
des genres qui pousse le multi-instrumentiste Jay Moonah
à regarder dans toutes les directions, celle du blues et du
rock bien entendu, mais aussi celles du prog, du jazz, du swing et
même des ambiances latines. Harmoniciste connu pour avoir
passé plus de trois décennies au sein de divers
groupes, le frontman n’hésite pas à
nous offrir trois instrumentaux dédiés au
ruine-babines mais sait également se livrer à de
belles démonstration chantées, soutenu il est
vrai dans sa démarche par des guests comme Debbie Flemming,
Sheila McGovern, Chris Patheiger, Neil Bennett, Matthew Bartram et
Karen Moonah aux voix, Mike McKenna et Alex Matthew aux guitares et
enfin Eric Lambier au piano. Imprévisible au possible, Broke
Fuse laisse son inspiration l’emmener dans des directions
inattendues au gré de ses notes et si le résultat
peut parfois apparaître un peu décousu, voire
même carrément alambiqué,
c’est avec toujours le même plaisir que
l’on se laisse surprendre par un
ukulélé, un harmonium ou encore un
thérémine au fil de pièces comme
« Rocket Ride », « One Shot »,
« Stingray Blues », « Miss Me When
I’m Gone » ou « The Ballad Of Sonny Shade
» mais aussi d’intermèdes mettant
à l’honneur l’harmonica comme
« The Stephenson Swamp Stomp », «
Agitation (For The Common Good Part 1) » et « Los
Detalles Del Diablo ». Quelques images d’archives
de la NASA pour illustrer la vidéo tittle track, sans doute
pour se rappeler qu’enfant Jay Moonah voulait devenir
astronaute, et voilà un album au spectre très
large, un de ceux dont on ne gardera pas forcément tout,
mais duquel on ne jettera absolument rien.
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