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LAUREN ANDERSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 juillet 2021
 

Love on the rocks    
(Autoproduction – 2021)  
Durée 30’42 – 9 Titres

https://www.laurenandersonmusic.com/
 
Originaire de Chicago, Lauren Anderson a approché la musique pour la première fois en apprenant le piano classique alors qu’elle n’avait que huit ans, puis s’est essayée dans diverses chorales avant de prendre des cours de chant avec pour objectif de devenir chanteuse d’opéra … Mais c’est très rapidement rattrapée par l’appel du rock et de la soul et par des influences allant de Bonnie Raitt aux Black Eyed Peas en passant par Etta James, les Pointer Sisters ou encore Susan Tedeschi que la chanteuse et guitariste se dirigera vers une autre direction, suivant en parallèle des études de musicothérapie qui lui permettront de travailler pour des jeunes en difficulté du côté de Kansas City. Mais finalement, l’appel de la scène sera plus fort que tout et c’est en embrassant une carrière d’artiste et en s’installant à Nashville que Lauren Anderson se fera connaitre, proposant divers albums qui la conduiront vers la reconnaissance et se retrouvant même invitée par sa blues society locale à se produire à Memphis pour le Galaxie Showcase en marge de l’International Blues Challenge 2019. Dans une veine où l’on retrouve autant les relents de Janis Joplin que de Larkin Poe, la jeune femme revient cette fois accompagnée de Jimi Green aux guitares, Kiran Gupta aux claviers, Hutch à la basse, Matt Doctor à la batterie et Jon et Liz Estes aux cordes pour nous présenter un nouvel effort, « Love On The Rocks », sur lequel on remarque également la présence de Mike Zito sur un titre. Distillant une musique dans laquelle le blues, le rock et l’Americana se rencontrent de manière presque impromptue au détour des pistes, Lauren Anderson laisse éclater tout son talent de musicienne bien entendu, mais aussi un véritable don de songwriter qui lui a permis de signer huit des neuf titres de l’album et de cosigner le tittle track avec Sandy Ramos. Des accents gospel de « Keep One » jusqu’au rock bien tendu de « Just F***ing Begun » en passant par le gros blues de « Back To Chicago » ou encore la soul lancinante de « Your Turn », il y en a pour (presque) tous les goûts dans un album qui pourrait bien attirer encore un peu plus de jeunes vers le blues et les musiques qui en sont proches. On n’en espérait pas tant !